Au milieu de la place, fondue au milieu de la foule, cette jeune femme blonde a soudain retiré son teeshirt, sauté au-dessus des barrières de sécurité, couru jusqu'à la crèche où elle s'est emparée de la statuette de l'enfant Jésus qu'elle a tenue à bout de bras.
Sur sa poitrine nue était écrit au feutre noir «God is woman» (Dieu est une femme).
Elle a été ensuite poursuivie par un gendarme en grand uniforme, portant une grande cape, qui l'a rattrapée et lui a repris le santon, dans une scène théâtrale tragi-comique.
Elle a été obligée de se rhabiller et emmenée loin de la crèche par le gendarme.
L'incident est intervenu en début d'après-midi, bien après la bénédiction «Urbi et Orbi» du pape, mais il y avait encore beaucoup de monde sur la place.
Ce n'est pas la première fois que des «femen» font de telles actions surprises sur la place Saint-Pierre.
Le mouvement féminin des «femen», né en Ukraine et qui s'est opposé par des actions seins nus à l'ancien régime pro-Kremlin, au président russe Vladimir Poutine et à l'Eglise orthodoxe, a essaimé en Europe où il s'attaque aussi à l'Eglise catholique, qu'il accuse d'être rétrograde en matière de droits des femmes.
Dernière action spectaculaire en date: une militante «Femen» était montée fin septembre sur l'autel de la cathédrale de Strasbourg, seins nus, pour dénoncer le caractère politique de la visite du pape François, prévue alors dans les institutions européennes.
Les «femen» protestent notamment contre l'opposition de l'Eglise catholique à l'avortement et à l'union libre, et choisissent toujours des lieux symboliques sacrés aux yeux des fidèles.
Via: lapresse.ca
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