Les manifestants demandent également l’expulsion de l’une des activistes, l’Ukrainienne Inna Shevchenko, réfugiée politique en France. Selon le président de l’Alliance générale contre le racisme et pour le respect de l’identité française et chrétienne (Agrif) Bernard Antony, qui avait appelé à ce rassemblement, les manifestants étaient au nombre de 15.000.
Près d’une banderole «Non à la République fem-haine», des partisans de l’extrême droite se sont succédé pour vilipender «la complaisance des plus hautes autorités de l’Etat, des responsables politiques et médiatiques à l’égard des Femen». Ce groupe contestataire féministe, né en 2008 à Kyiv, a ouvert un bureau et un centre d’entraînement à Paris en septembre 2012 pour procéder à des actions militantes dans le monde entier.
Dans la capitale française, elles se sont notamment présentées seins nus en la cathédrale Notre-Dame de Paris.
Bernard Antony a qualifié les Femen de «groupuscule sectaire». L’ancien secrétaire général du parti d’extrême droite Front national Carl Lang a assuré que les Femen «ont la haine de Dieu, du sacré et de l’Europe chrétienne», dénonçant les «actions sauvages et sacrilèges» de ces «Harpies».
Le président du mouvement Renaissance catholique, Jean-Pierre Maugendre, a, pour sa part, reproché au président François Hollande d’avoir «fait imprimer un timbre à l’effigie des Femen». L’un des dessinateurs du nouveau timbre Marianne avait expliqué le 15 juillet, au lendemain du dévoilement de ce timbre par le président de la République, que son dessin avait été en partie inspiré par l’Ukrainienne Inna Shevchenko.
Via: lavenir.net
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