Des féministes manifestent devant le Ministère de la Justice à Paris. Une lettre ouverte à François Hollande demande un débat public sur les « violences faites aux femmes ». Même les Femen sont venues faire leur pub sur le procès des tournantes. Le tout après de nombreuses manifestations d’indignation depuis jeudi dernier. On a vu deux ministres, des groupes féministes, de nombreux blogueurs et journalistes prendre parti et dire tout haut leur malaise devant le verdict d’acquittement de 10 accusés.
Pourtant la vraie indignation a été très peu entendue.
La vraie indignation ? Celle contre le tribunal de l’opinion, le tribunal de la rue, et contre toutes ces bonnes âmes qui refont le procès sans y avoir assisté et condamnent définitivement les acquittés. Où est Stéphane Hessel et son indignation sélective ? Silence radio.
Le tribunal de l’opinion continue à se répandre comme une gangrène et la majorité des gens tombe dans le panneau la tête la première. S’il le pouvait le peuple lyncherait les acquittés.
Saloperie de tribunal de l’opinion.
A tous les journalistes, aux féministes, aux bonne âmes qui suivent le troupeau en bêlant, aux Femen opportunistes : les acquittés sont acquittés. Les considérer comme coupables c’est commettre un déni de justice et une dénonciation calomnieuse.
Que des gens discutent entre eux sur leur conviction, que des blogueurs donnent un avis contraire, passe encore. Mais les journalistes, les associations responsables et à plus forte raison les ministres se doivent de respecter la décision de justice. Sans quoi la justice ne sert à rien.
Najat Vallaud-Belkacem n’est pas revenue en arrière. Elle a pris fait et cause contre les acquittés en soutenant « les » victimes. Elle engage l’Etat et le gouvernement par son déni de justice. Il ne suffit pas de soigner son brushing pour avoir le droit de cracher sur la justice ni sur des hommes acquittés. Madame BCBG, petite tueuse féministe du gouvernement mou de Normal 1er, a beau se la péter : les acquittés sont bien des acquittés. Et elle doit démissionner pour sa partialité préoccupante.
Pour mémoire le procès a eu lieu à huis-clos et personne ne peut juger du contenu des audiences ni de ce qui motive la décision d’acquittement. Remettre en question, pourquoi pas. Mais pas plus. Les 10 anciens accusés sont acquittés et leur accusatrice, celle qui avait déjà monté une fausse accusation de viol à 15 ans (sans suite pénale contre elle), est déboutée. Ce huis-clos est d’ailleurs une pantalonnade. Les accusatrices ont été entendues partout avant, pendant et après le procès. Et les accusés ? Personne ne les a entendus. Deux poids deux mesures : la parole des femmes accusatrices est surmédiatisée, celle des hommes accusés est bridée. Les violences faites aux hommes n’intéressent toujours pas.
La Féminista devrait faire profil bas et respecter la justice. A moins de vouloir montrer sa partialité et son mépris des hommes. Mais ça on le savait déjà.
Rappelons-nous que « l'avocate générale a requis des peines de cinq à sept ans de prison pour une partie de ces accusés. Pour les autres, elle s'en est remise à la décision de la cour, évoquant le "doute" et relevant le manque d'éléments à charge les concernant pour réclamer une peine », selon Corse-Matin du 10 octobre. Faire appel le jour même du verdict alors après avoir demandé le bénéfice du doute est un mauvais signal pour les hommes. L’avocate se déjuge elle-même et prend une décision démagogique.
Avec la pression publique, l’engagement des ministres et le lobbying féministe, les acquittés ont du souci à se faire : le procès en appel sera politique.
Via: agoravox.fr
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