L'ex-Femen Amina Sboui a été condamnée par le tribunal correctionnel de Paris à 1 500 euros d'amende avec sursis, pour avoir dénoncé à la police une agression imaginaire.
Le parquet avait requis un mois de prison avec sursis ainsi qu'une obligation de soins et éventuellement une mise à l'épreuve pour "dénonciation mensongère". Le tribunal correctionnel de Paris a finalement condamné, ce mercredi 8 octobre, l'ex-Femen Amina Sboui à une amende avec sursis de 1 500 euros. Selon la juge, il s'agirait d'"une peine légère au regard des faits, mais nous avons tenu compte du contexte".
La jeune militante de 19 ans avait assuré, début juillet, avoir été agressée par des "salafistes" qui l'avaient tondue en public. Deux mois après le supposé événement, elle avait reconnu avoir inventé son agression.
"Je suis désolée", a-t-elle répété à la barre. "Je me suis sentie seule, je voulais attirer un peu l'attention de mes amis. Je ne pensais pas que ça irait jusque-là", a-t-elle répondu à la présidente, qui lui demandait si elle pensait qu'il s'agissait d'une "bonne méthode".
La lycéenne s'était fait connaître en mars 2013, en Tunisie, où elle avait passé deux mois et demi en détention provisoire pour avoir peint le mot "Femen" sur le mur d'un cimetière, afin de dénoncer la tenue d'un rassemblement salafiste. Après avoir reçu des marques de soutien des autres militantes, elle avait décidé de quitter le mouvement en l'accusant d'"islamophobie".
Amina Sboui n'en a pas fini avec la justice. Elle devra encore comparaître prochainement devant le tribunal correctionnel de Paris, pour violences en état d'ébriété après une bagarre, en août, dans la capitale.
Via: journaldesfemmes.com
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