Amina Sboui, la militante du groupe féministe Femen passera l’Aïd auprès des siens, la justice ayant ordonné, jeudi 1er août, sa remise en liberté provisoire, dans l’attente de son procès pour profanation de sépulture à Kairouan.
Amina avait été arrêtée en mai dernier pour avoir peint le mot « Femen » sur le muret d’un cimetière à Kairouan, en signe de protestation contre l’arrivée massive des salafistes dans la capitale des Aghlabites.
Durant son dernier procès, qui a débuté fin juillet, l’activiste Femen avait pointé du doigt le mauvais traitement dont des prisonnières sont victimes, dans le pénitencier où elle était incarcérée depuis deux mois. « Je suis jugée parce que j’ai dénoncé la torture et la violence exercées à l’égard des détenues« , a-t-elle déclaré devant ses juges.
Aussitôt le verdict prononcé, la mère de la jeune militante, à peine âgée de 19 ans, a exprimé sa joie devant le correspondant de l’agence AFP. « Je suis heureuse, je vais tenir enfin ma fille entre mes bras, la justice a montré qu’elle était indépendante », a-t-elle affirmé.
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