A Cologne, en Allemagne, une jeune femme du mouvement Femen a perturbé la messe de minuit en sautant sur l’autel de la cathédrale, seins nus, dévoilant le slogan « I am God »
Afin de dénoncer les positions anti-avortement du Vatican, les Femen, bien connues pour choquer en montrant leurs poitrines dénudées, ne reculent devant rien, une fois de plus.
Selon des informations de la police à l’agence allemande DPA, une militante de 20 ans n’a pas hésité à surgir des premiers rangs, peu après le début de la célébration de la messe de minuit à Cologne, pour s’afficher seins nus sur l’autel de la cathédrale. Sur sa poitrine, une inscription dévoilait le slogan I am God
(je suis Dieu
). Mercredi, sur le site des Femen, une vidéo de ce scandale était visible. On y découvre plusieurs hommes chargés de la sécurité saisir la jeune femme et l’emmener sans ménagement hors de la cathédrale. Traînée par terre puis littéralement soulevée en l’air, la militante tente de résister, en vain. Le scandale est réussi.
« Noël est annulé »
Le groupe contestataire féministe d’origine ukrainienne a décrété, cette année : Christmas is canceled
(Noël est annulé). Le jour commémorant la naissance du Christ, les Femen ont souhaité, plus que jamais, protester contre les positions anti-avortement de l’Église. Elles écrivent notamment sur leur site : FEMEN demande au Vatican d’arrêter de propager leurs idées moyennageuses, de s’aligner sur le monde moderne et de promouvoir les droits de l’Homme. Le désir maniaque des cathos à vouloir contrôler ce qu’il se passe dans le ventre des femmes relève de la psychiatrie et de la cruauté
. À Madrid et à Paris, la mise en scène spectaculaire et sanglante s’est répétée ces derniers jours.
Quand le droit à l’avortement recule
Actuellement, en Espagne, le gouvernement conservateur de Mariano Rajoy a adopté un avant-projet de loi restrictif sur l’avortement, faisant reculer le pays de 30 ans en arrière. Seules les femmes capables de prouver un viol ou un préjudice à la santé physique ou psychique
pourront avoir recours à l’IVG (interruption volontaire de grossesse). Pour les experts, cette régression poussera les femmes à continuer d’avorter, mais dans des conditions précaires. Les Espagnoles disposant d’argent pourront se faire avorter à l’étranger, moyennant 5 000 à 6 000 euros. Mais pour la majorité des autres femmes, ce sera la clinique clandestine, avec tous les risques que cela comporte.
Lauren Clerc
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Via: mcetv.fr
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