Vous pensiez que les Femen allaient un jour lâcher la christianophobie pour s’occuper un peu de féminisme, vous aviez tort.
Barbie, abusive, anorexique, superficielle, le pire modèle qui soit pour des légions de futures femmes-objets, déambulant sur les avenues d’Occident comme autant de breloques clinquantes et criardes dans des vitrines de braderies en soldes.
Quand Mattel, la firme qui exploite la franchise Barbie, décide d’ouvrir une sorte de parc d’attraction dédiée à la figurine longiligne, ces muses de la pensée unique s’echauffent; pour une fois on aurait presque pu les comprendre.
C’était compter sans les vieux démons de ces égéries d’albâtre à l’argument mamellaire. Légères et court vêtues, c’est couronnées de fleurs, à leur habitude, et brandissant une poupée Barbie crucifiée en croix et à laquelle elles avaient encore bouté le feu, qu’elles s’en sont allées porter leur maigre protestation à l’avidité lubrique des médias.
On a beau chercher, on ne parvient pas à trouver ce que les cathos et consorts ont pu faire cette fois-ci pour mériter pareil traitement, mais passons.
Ironie du sort, les Femen ont reconnu ne pas admettre de femmes aux mensurations non calibrées pour la lutte. Barbie serait d’accord.
Via: lesobservateurs.ch
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