À un petit peu plus d’un mois des européennes, « notre première exigence dans cette campagne, c’est de toujours rappeler l’imposture de l’UMPS », a affirmé Mme Le Pen lors d’une conférence de presse qui a débuté par une manifestation de 22 Femen aux cris de « Marine fasciste », devant le bâtiment où se réunissait le parti.
La députée européenne sortante, chef de file dans le Nord-Ouest, était accompagnée de Jean-Marie Le Pen (Sud-Est), Florian Philippot (Est), Louis Aliot (Sud-Ouest), Aymeric Chauprade (Ile-de-France), Bernard Monot (Massif central-Centre), Gilles Lebreton (Ouest) et Marie-Luce Brasier-Clain (Outre-mer).
Marine Le Pen a répété à l’envi à quel point les « deux partis siamois » qui dominent la vie politique française ont selon elle « dessiné les plans, conçu et construit cette prison des peuples qu’est devenue l’UE », « source de la part essentielle de nos maux », « totalitaire et parfaitement contraire aux intérêts de notre peuple ».
« Explosion des prix du quotidien depuis le passage à l’euro, multiplication des camps de Roms, arrivée d’OGM dans nos assiettes, délocalisation d’emplois, multiplication des normes et réglementations visant nos industriels, agriculteurs, artisans, commerçants, etc. », a-t-elle listé, mettant aussi en garde contre le traité transatlantique.
Obtenir un groupe
Être numéro 1 le 25 mai au soir est un espoir qui lui est permis par les enquêtes d’opinion où ses listes figurent au coude-à-coude avec l’UMP avec plus de 20 % des intentions de vote et devant le PS – un score qui lui vaudrait au moins quinze eurodéputés. Marine Le Pen espère aussi pouvoir constituer un groupe, avec le FPÖ autrichien, le PVV néerlandais, le Vlaams Belang belge ou la Ligue du nord italienne.
Via: lavoixdunord.fr
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