La Tunisie s’était montrée particulièrement frileuse face à ces femmes utilisant leur nudité comme arme de communication ; mais elle n’est pas la seule, comme l’a montré Facebook ce weekend. Samedi, la page Femen France était fermée, suivie, dimanche, de la page principale du mouvement.
Dans une tribune publiée sur le Huffington Post, Inna Schevchenko, leader du mouvement, a expliqué les motifs de cette fermeture : Facebook accuse les Femen de se « livrer à la pornographie » et de « promouvoir la prostitution ». Deux mots forts, surtout pour un mouvement résolument féministe défendant les droits des femmes et combattant l’industrie du sexe…
Facebook s’est justifié, expliquant qu’il ne s’agissait pas de censure mais de la simple application de leur politique en matière de nudité, qui défend de publier des photographies de certaines parties du corps. La page française a été réactivée le lendemain de sa fermeture. Les Femen dénoncent quand même les « groupes réacs » qui tentent de les combattre sur le net.
Le scandale intervient en même temps que le retour des deux Françaises et de l’Allemande en France après leur désagréable séjour dans les prisons tunisiennes. Elles étaient parties en Tunisie manifester en soutien d’Amina, Femen tunisienne incarcérée pour avoir tagué « FEMEN » sur le muret d’un cimetière.
Via: afriquinfos.com
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