Le choix de la France
Bien que l’OFPRA n’ait pas confirmé l’information, pour cause de dossier classé « confidentiel », la tête de file des Femen explique avoir reçu le statut de réfugiée en France. Une demande que la jeune femme de 23 ans avait faite en février dernier et qui avait été validée début avril selon des documents communiqués à l’AFP. Inna Shevchenko explique avoir choisi la France car « pour développer le mouvement, nous avons besoin d’un lieu, d’un pays », avant d’ajouter qu’il s’agit là d’un « choix stratégique ». La jeune femme se retrouve donc « sous la protection juridique et administrative de l’Office », souligne le journal Le Monde.
Pour rappel, l’Ukrainienne Inna est menacée de poursuites dans son pays. Elle est accusée d’avoir détruit une croix orthodoxe à l’aide d’une tronçonneuse pour protester contre la condamnation des Pussy Riot. Les trois femmes avaient entonné une « prière punk » contre le chef du gouvernement russe, Vladimir Poutine, dans une cathédrale de la ville de Moscou. En août 2012, Inna était arrivée en France avec un simple visa touristique, dans l’optique d’y rester. Désormais, le groupe féministe ukrainien est installé à Paris.
Le QG des Femen est désormais la France
En septembre 2012, les féministes qui le constituent avaient d’ailleurs mis en place le « premier centre d’entraînement » au « nouveau féminisme » dans la capitale française. Depuis, les Femen sont entrées plusieurs fois en action sur le territoire français. On se souvient de leur apparition seins nus sur un balcon lors d’une manifestation de militants d’extrême-droite à Paris. Plus récemment, deux d’entre elles avaient tenté d’interpeller François Hollande lors de sa visite au Bourget. Dans les deux cas, les jeunes femmes avaient scandé des messages de colère avant d’être maîtrisées par les forces de l’ordre.
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Via: aufeminin.com
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