Tout le monde se rappelle d'Amina Sboui, jadis militante féministe écrouée en Tunisie pour avoir « profané un cimetière » en y inscrivant le nom de son organisation, « Femen ». Prenant fait et cause pour cette militante, le mouvement féministe né en Ukraine a multiplié les manifestations de protestation « seins nus » notamment à Paris afin de dénoncer son incarcération et exiger sa libération.
Les internautes utilisant Twitter ont également eu écho des sorties tonitruantes de Inna Schevchenko, la chef de file, pour dénoncer le maintien dans les geôles d'Amina pendant le Ramadan. Elle a cru bon de se moquer de cette fête religieuse et de la religion, « l'Islam », qui recommande de l'observer. Face au tollé que ces sorties impopulaires ont provoqué au sein du monde musulman, Femen a répliqué en martelant sa haine pour toute forme de religion, précisant même : « vos dieux, on les emmerde ».
Sortie de prison, Amina se libère du carcan Femen qu'elle juge islamophobe
Même si elle a apprécié le soutien des uns et des autres lors de son incarcération, Amina Sboui n'a pas manqué de dénoncer les exagérations des « Femen ». Mieux, elle a préféré se séparer pur et simplement de cette organisation se disant féministe mais qui affiche des ambitions islamophobes. Vous l'aurez compris : Amina la militante féministe quitte le mouvement Femen.
Cette décision est diversement interprétée. Alors que plusieurs musulmans la saluent, Femen l'attribue tout simplement à la pression de son environnement. Que faut-il en penser lorsqu'on sait qu'Amina a récemment lapidé un ministre avec des œufs ? N'est-elle pas suffisamment responsable de ses actes ? Il apparaît difficile de soutenir valablement l'argument de la pression environnementale.
L'épineuse question du financement du mouvement Femen
Amina révèle par ailleurs le caractère occulte du financement de l'organisation féministe Femen. Elle explique n'avoir jamais obtenu une réponse sur cette question avant d'émettre l'hypothèse d'un financement juif. L'interrogation est reprise en boucle dans les médias sans qu'aucun journaliste n'ose aborder franchement la question. Et pourtant, il y a matière à traiter.
Georges SOROS, la main noire qui finance les Femen
Pour découvrir le financement des Femen, il a fallu s'interroger sur l'ahurissante médiatisation de leurs manifestations. La réponse est venue d'Associated Press, une agence appartenant à l'Américano-hongrois Georges SOROS, un milliardaire qui se dit aussi Juif. Il est la 22 ème fortune mondiale d'après les statistiques FORBES de l'année 2012. Mais en quoi est-il impliqué dans le financement des Femen ?
Chez les Femen, la stratégie en matière de communication consiste à utiliser des « journalistes militantes » pour mieux rendre compte d'un événement. Ainsi, Inna Schevchenko et Elvire Duvenne-Charles reçoivent des cartes de presse sous des noms d'emprunt : Inna Bouton et Elvire Brasson. Elles se présentent respectivement comme « photographe-reporter » et « journaliste » pour le compte d'Associated Press avec des cartes valides jusqu'au 10 juin 2016 pour la première citée et jusqu'au 25 novembre pour la seconde. C'est ce qui leur permet de pénétrer dans le bureau e vote de Silvio Berlusconi et de perturber les élections italiennes le 24 février 2013.
Aucune plainte émanant de l'organe de presse n'a été enregistrée à l'encontre de ces deux personnes. On peut clairement conclure qu'il ne s'agit point d'une falsification de documents de presse mais plutôt d'une accointance dissimulée. A noter que les Femen sont à la base de révolution Orange en Ukraine et le financement est venu d'une autre entreprise de Georges SOROS à savoir Open Society Institute. Il importe de savoir que Georges SOROS est un parieur fou qui a fait fortune par des choix invraisemblables et des spéculations qu'on peut qualifier de manigances financières.
Cela dit, les activistes Femen sont bel et bien financées, non pas par le fruit de la prostitution, mais par des mains occultes. Outre Georges SOROS, d'autres personnes très nanties sont citées. Il s'agit entre autres :
- Jed Sunden, un autre patron d'entreprise de presse
- Beat Schober, une prospère femme d'affaires allemande
- Helmut Josef Geier, un milliardaire allemand très connu en temps que Disc Joker aka DJ Hell.
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Via: libertalia.org
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