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France, Allemagne, Brésil, Tunisie et Belgique : les Femen sont présentes dans de plus en plus de pays. Ce mardi, c’est à Bruxelles qu’elles sont passées à l’action. Leur cible ? Le Premier ministre tunisien, Ali Larayedh, en visite dans la capitale belge. Au moment où sa voiture quittait l’enceinte de la Commission européenne, trois d’entre elles se sont jetées sur le véhicule pour demander la libération des quatre activistes actuellement détenues en Tunisie. Seins nus, le nom des Femen emprisonnées inscrits sur leur corps, elles ont crié des slogans tels que « stop oppression ». Un mode d’action maintes fois répété qui s’est soldé une fois de plus par l’intervention des membres de la sécurité qui ont rapidement maîtrisé les jeunes femmes.
#freefemen #freeamina #freeweldel15 pic.twitter.com/G27gk3y3V1
— Femen Belgium (@FemenBelgium) June 25, 2013
Une Femen aurait été blessée au cours de l’action
Selon les activistes, l’une de leurs membres, prénommée Margot, aurait été « sérieusement blessée » au cours de leur action. « Un homme armé, dont nous ne connaissons pas l’identité, a bondi hors de la voiture du Premier ministre, et avec une cruauté excessive envers l’activiste, a utilisé une technique d’étouffement qui mit sa vie en danger », ont écrit les Femen sur leur page Facebook. Un dérapage qui intervient dans un contexte déjà tendu. Demain doit se tenir le procès en appel des trois militantes européennes des Femen emprisonnées à Tunis. Un procès initialement prévu vendredi dernier, mais qui a été reporté à cause d’une erreur de procédure. Le 12 juin dernier, Pauline, Joséphine et Marguerite, ont été condamnées à quatre mois de prison ferme pour avoir manifesté seins nus devant le palais de justice de Tunis en soutien à Amina.
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Via: elle.fr
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