Trois fondatrices des Femen, ici en Ukraine le 18 juin, ont quitté leur pays.
Crédit : STR / FEMEN / AFP
Trois fondatrices des Femen ont annoncé être parties d'Ukraine. Elles craignaient d'être poursuivies après que la police avait découvert des armes dans leur bureau lors d'une perquisition.
Alexandra Chevtchenko, Anna Goutsol et Iana Jdanova "ont fui l'Ukraine par crainte pour leur vie et pour leur liberté", a indiqué le groupe Femen dans un communiqué publié sur son site officiel. Leur décision intervient après qu’elles ont été convoquées pour un interrogatoire à la police vendredi 30 août.
Un pistolet et une grenade ont été saisis par les forces de l'ordre lors d'un raid mardi 27 dans le siège ukrainien du groupe à Kyiv. Au lendemain de cette découverte, les Femen, qui ont dénoncé "une provocation", ont annoncé la fermeture de leur bureau.
Visées par les autorités ukrainiennes depuis plusieurs semaines
Pour sa part, la police de Kyiv a souligné ce samedi 31 août que les militantes ne figuraient dans cette affaire que comme témoins et pouvaient "circuler comme elles voulaient".
Les Femen ukrainiennes sont depuis plusieurs semaines dans le collimateur des forces de l'ordre en Ukraine. Trois militantes de Femen qui s'apprêtaient à manifester contre la visite en Ukraine du président russe Vladimir Poutine fin juillet avaient été interpellées à Kyiv et Anna Goutsol avait été agressée. Elles avaient accusé les services spéciaux russes et ukrainiens d'être derrière l'incident.
Les trois militantes vont "continuer leurs activités en Europe", précise le communiqué. Le siège des Femen, mouvement fondé en Ukraine, est désormais à Paris.
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