Des Femen arrêtées à Kyiv en décembre 2012
Désormais, les Femen d'Ukraine devront préparer leurs happenings sans se rassembler dans leur QG. La leader ses sextrémistes dans le pays, Anna Hutsol, a en effet déclaré mercredi : « Nous n'arrêtons pas notre activité en Ukraine, mais nous allons quitter notre bureau. »
Une décision qui fait suite à la descente de police mardi au siège des Femen, durant laquelle les autorités auraient trouvé un pistolet et une grenade. Les policiers auraient également la preuve que des actions « terroristes » étaient projetées contre le Patriarche Kirill et contre Vladimir Poutine : des photos des deux personnalités, une cible imprimée sur la tête, auraient également été trouvées dans le bureau des sextrémistes.
Les Femen, victimes d'un complot ?
Sous le coup d'une enquête pénale pour « possession illégale d'armes et de munitions » et risquant jusqu'à cinq ans de prison, les Femen ont qualifié la descente de police de « provocation organisée par les services de sécurité » ukrainiens. Aucune Femen n'a pour le moment été inculpée, a annoncé le porte-parole de la police de Kyiv Igor Mikhalko.
Pour les Femen, il ne fait aucun doute que la découverte d'armes à leur siège n'est qu'une preuve de plus du complot dont elles sont victimes. D'ailleurs, précise Anna Hutsol, même avant la perquisition, « il n'était plus possible de travailler dans le bureau, où on était tout le temps sous écoute des services spéciaux ».
Sur leur compte Twitter, les Femen basées en France et menées par Inna Shevchenko avancent elles aussi que les actions contre leurs consœurs d'Ukraine sont l'œuvre d'une conspiration, instiguée par Vladimir Poutine et le Patriarche de Moscou.
Les portraits de Kirill Poutine sont les portraits de ceux qui ont ordonné cette arrestation démente et insensée. pic.twitter.com/mQtWuUyPv7
— FEMEN France (@Femen_France) August 27, 2013
Elles ont aussi annoncé ce jeudi matin « avoir mené une action » internationale et simultanée dans plusieurs pays « contre la répression politique dont sont victimes les sextrémistes ukrainiennes. STOP DICTATERROR ! » Six d'entre elles ont manifesté devant l'ambassade d'Ukraine à Paris avec des bannières : « My boobs, my bombs » (Mes seins, mes bombes).
FEMEN continuera à se battre malgré les intimidations. FEMEN n'abandonnera jamais sa lutte pour l'égalité, pour la liberté.
— FEMEN France (@Femen_France) August 28, 2013
FEMEN France vient de mener une action contre la répression politique dont sont victimes les Sextrémistes ukrainiennes. STOP DICTATERROR!
— FEMEN France (@Femen_France) August 29, 2013
MY BODY IS MY ONLY WEAPON! STOP DICTATERROR! pic.twitter.com/OjlSiJIO00
— FEMEN France (@Femen_France) August 29, 2013
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Via: terrafemina.com
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