Le groupe féministe Femen a bien mis les pieds chez nous, via Facebook, après avoir débarqué dans les pays secoués par la tempête du printemps arabe.
C'est une terre bien fertile qu'est le Maroc pour les groupes pervers comme Mali, les homos et autres groupes à penchants vicieux ou immoraux. Il ne manquait que le groupe Femen pour compléter le tableau déjà assez sombre. Les femmes de ce groupe ont mis au point une bien singulière forme de protestation et de contestation qui consiste à manifester seins nus.
Les femmes de chez nous, plus ingénieuse et à l'esprit encore plus imaginatif que leurs cons?urs d'outre mer et d'outre culture, ont fait de cette partie de leur corps une pancarte ou une banderole sur laquelle ils ont noté au marqueur leurs revendications : Mon corps est à moi, il ne fait l'honneur de personne; Mon corps est une révolution, non une nudité; Mon corps m'appartient, j'en fais ce que je veux? Ce qui est singulier et teinté avec un peu de bizarrerie, c'est que ces femmes du groupe Femen veulent découvrir au regard de l'homme ce que normalement elles devaient lui cacher, lui qui, frappé par l'interdit, faute de pouvoir voir cette partie si sensuelle, cherchait à deviner derrière les rondeurs des formes convexes ces choses veloutées, ouatées et précieuses qui pendent au bas des gorges féminines. Cette manifestation seins découverts ferait à coup sûr venir une foule nombreuse d'hommes surtout curieux de voir comment sont taillées ces poitrines qu'on expose à l'examen de l'?il.
Ce qui y est écrit ne sera lu que parce qu'il figure là, à l'endroit montré ; placé plus haut ou plus bas, il n'attirerait aucun regard et par conséquent n'aurait aucun intérêt. Si les spectateurs masculins sont sur les lieux de la manifestation c'est pour voir et non pour compatir, car ce qui les ferait plutôt venir ce serait le spectacle et non les slogans anti religieux, anti usages ou anthropophobes.
Si les parties découvertes avaient été mutilées par la religion, par la coutume ou par la voracité de l'homme, on aurait compris que ces nobles femmes de Femen voulaient que nous constations de visu les dommages causés à ces parties si sensuelles qui font si bien la différence entre les deux sexes, et qui de là où elles pendent, elles remplissent leur fonction décorative. Ces femmes de Femen proposent à l'homme de lui faire voir en direct, en vrai, en naturelet en variétéce qu'il lui est interdit de voir en dehors des deux pièces légales qu'il a chez lui. Que peut voir l'homme de plus cocasse qu'un spectacle d'une nudité gratuite et publique qui se déplace sur deux pattes dans les rues en signe, dit-on, de mécontentement et de refus ?
De plus quelle est la relation entre la manifestation seins découverts et la religion et les traditions ? Quand cette forme de manifestation n'aura pas changé les choses dans le sens que le veulent les femmes de Femen, quelle autre forme de substitution auraient-elles en perspective pour durcir le ton avec les religieux et les conservateurs ?
A force d'exposer les choses à la consommation visuelle, les yeux finissent par s'en lasser et par trouver ce spectacle autrefois attrayant et excitant, plat et banal. Il relèvera du quotidien, comme voir un mendiant tendre la main aux passants ou un automobiliste parquer sa voiture. Quand elles auront épuisé les ressources des seins nus, mettraient-elles à découvert d'autres parties de leur corps qu'elles gardaient au secret et à l'indiscrétion de l'homme ? Si oui, lesquelles ? A savoir qu'il ne leur reste pas grand-chose à montrer si l'on excepte leur derrière de macaque ou de babouin.
Eh bien ! Dans cinq ans, dans dix ans, dans vingt ans, ces femmes d'ailleurs et de chez nous, qui découvrent en public leurs seins fermes ou légèrement tombants, pour soi disant protester contre l'autorité qui freine leurs libertés individuelles l'empêchant ainsi de disposer de leur corps de la manière qu'elles veulent, elles auront toutes les hontes conjuguées du monde à les montrer dans l'état où ils seront, crevés et pétés. Elles les rembourreront à la silicone comme on rembourre un matelas à la ouate ou à l'éponge.
Via: musiqueray.org
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