LUI NON ET ELLE OUI ? - Les relations entre les Femen et l'extrême droite sont un poil compliquées. En même temps, forcément, ces dernières prennent un malin plaisir à taper l'incruste au 1er mai FN en criant "Heil Le Pen".

Jacques Bompard a beau ne pas être au Front national, il voue la même admiration (ironie) au mouvement féministe. Et visiblement, il est très énervé par la décision de François Hollande de refuser l'asile politique à Julian Assange, le fondateur de Wikileaks.

Dans un tweet publié vendredi 3 juillet, il estime que les excuses pour refuser l'asile à Julian Assange ne sont pas valables étant donné que l'asile a été accordé à Inna Shevchenko, leader du mouvement féministe, en 2013. Le tout en qualifiant cette dernière de "délinquante" "christianophobe".

L'asile pour les délinquantes ukrainiennes christianophobes invalide , de facto , toutes les excuses pour Assange .

— Jacques Bompard (@JacquesBompard) July 3, 2015

Le côté "christianophobe" vient sûrement d'une action coup de poing du collectif dans l'église de la Madeleine en 2013, quelques jours avant Noël. La personne concernée a depuis été condamnée pour "exhibition sexuelle".

Quant aux origines ukrainiennes des femmes affiliées au mouvement, elles sont régulièrement mises en avant par les responsables d'extrême-droite.

Le 2 mai, Florian Philippot, sur Europe 1, était revenu sur l'intervention des Femen à la manifestation de la veille en disant ceci :

A LIRE SUR LE LAB :

Une ex-Femen candidate aux régionales en Ile-de-France sur la liste du bras-droit de Valls

 Quand François Hollande rencontre les Femen, épisode 2

 Un édito sur les Femen et 10 blagues graveleuses, par Gilbert Collard

A LIRE SUR EUROPE1.fr :

 Faut-il dissoudre le mouvement Femen ?

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Via: lelab.europe1.fr

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