Faits divers Les inscriptions « à caractère nazi » ont provoqué de nombreuses réactions politiques

L'émotion était toujours vive dimanche parmi les catholiques nantais, après les actes de vandalisme commis dans la nuit de vendredi à samedi à l'intérieur de la cathédrale Saint-Pierre. Une statue a été cassée, tandis que des sexes et des petites moustaches d'Hitler ont été dessinés sur des anges… Des inscriptions ont également été peintes sur un autel et le sol du chœur. « Il y a des 666 (le chiffre satanique), ainsi que des évocations à caractère nazi, un buste de Femen (groupe de féministes radicales) ainsi que des petits bonhommes style Manif pour tous », rapporte le préfet, Christian Gaillard de Lavernée.

Une enquête a été ouverte

Les auteurs des dégradations – découvertes samedi matin – seraient entrés dans la cathédrale par effraction, en s'aidant des échafaudages qui entourent actuellement l'édifice. Une enquête a été ouverte pour les retrouver. Bien que le préfet appelle à se méfier des « conclusions hâtives », d'autres se sont empressés de donner leur idée sur l'identité des vandales. « Cette profanation succède à l'attaque d'une librairie catholique nantaise par un commando de militants antifascistes le 6 juin, a ainsi réagi Christian Bouchet, candidat (FN) aux municipales. Il est évident que les coupables sont, dans les deux cas, les mêmes : des jeunes sans culture ni repères, manipulés par les tribuns d'une extrême-gauche haineuse. »

« Ces actes interviennent dans un climat de tension (…) que le gouvernement a malheureusement contribué à créer dans le cadre du mariage pour tous, analyse, elle, Laurence Garnier, candidate à l'investiture UMP aux municipales. Pour autant, il est de notre responsabilité de ne pas contribuer à la montée de cette violence. »

Via: 20minutes.fr

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