Après l'Italie où des sculptures dénudées ont du être recouvertes avant son passage, le président iranien est arrivé en France le 27 janvier pour une visite officielle de deux jours très attendue par les industriels français. Hassan Rohani s'entretiendra dès aujourd'hui avec une vingtaine de chefs d'entreprise à son hôtel, et des tête-à-tête sont prévus avec les patrons d'Airbus et Total. L'accord passé l'été dernier sur ce sujet a abouti il y a une semaine à la fin des mesures de représailles qui pénalisaient la puissance régionale chiite.
La France sera ce mercredi la prochaine étape de la tournée européenne du dirigeant iranien, l'occasion pour le Huffington Post de donner la parole à Jean-Pierre Michel (PS), pour qui "l'Europe doit exiger des changements à Rohani".
Avant la mise en place des sanctions, l'Italie était le premier partenaire économique et commercial de l'Iran.
Acteur majeur de la crise syrienne, l'Iran est un soutien indéfectible du président Bachar al-Assad, dont Paris demande le départ. Les pays européens, France en tête, soutiennent les opposants, principalement sunnites.
Rohani a également assuré que l'ouverture de son pays aux investisseurs étrangers était une priorité nationale partagée par toutes les composantes de la société et des institutions iraniennes.
"Il est urgent de mettre en?uvre des mesures humanitaires et de négocier une transition politique". À l'issue de ce premier déplacement d'un président de la République islamique dans l'Hexagone depuis plus de quinze ans, Paris et Téhéran se sont dits prêts à nouer "une relation nouvelle".
"Nous devons tout faire pour qu'il puisse y avoir un retour à l'apaisement, a dit François Hollande".
"Il est clair que l'Iran est un pays opposé au terrorisme et un pays qui combat le terrorisme", a déclaré Hassan Rohani.
"Nous avons parlé de tout parce que c'est toujours la règle de conduite de la France".
Paris, 28 jan 2016 (AFP) - Les entreprises françaises doivent "se ruer" en Iran et ne pas perdre de temps, mais aussi faire attention à la question du financement des projets pour éviter d'être condamnées par les Etats-Unis comme l'a été BNP Paribas, a estimé jeudi le président du Medef Pierre Gattaz.
C'est en Italie qu'Hassan Rohani a débuté son périple continental, les 25 et 26 janvier, signe des liens qui unissent les deux pays.
L'armateur CMA CGM a signé un protocole d'accord avec l'Islamic Republic of Iran Shipping Lines pour échanger ou louer des espaces de navires, exploiter des lignes maritimes communes et coopérer sur l'utilisation de terminaux portuaires.
De grosses entreprises françaises, comme Total, sont aussi sur les rangs, et Bouygues, ADP et Vinci souhaitent participer à l'extension ou à la gestion de plusieurs aéroports iraniens.
"Les représentants iraniens ont signé avec Airbus deux accords portant sur des commandes d'avions neufs et sur un package complet de coopération dans le secteur de l'aviation civile", a précisé le constructeur aéronautique européen.
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Via: canaltogo.com
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