Depuis qu’elles ont soutenu l’action des Pussy Riot, en tronçonnant une croix orthodoxe, les féministes de la Femen se sont attirées les foudres des autorités ukrainiennes, leur pays d’origine.
L’une d’elle, Inna Shevchenko, a dû fuir son pays sous peine de représailles. « La police était en train de défoncer ma porte, j'ai eu quelques secondes pour réfléchir » raconte-t-elle dans un entretien à l’Express.
La jeune femme a trouvé refuge en France, dans le XVIIIème arrondissement de Paris, où elle est hébergée au théâtre du Lavoir moderne parisien. Cette activiste exilée affiche une détermination sans faille. Elle souhaite poursuivre son action militante dans la capitale, parlant de « combat » ou encore de guerre à mener face aux autorités et à ceux qui ne partagent pas leurs idées. « Ici, nous allons faire un camp d'entraînement féministe, avec des professeurs qui apprendront à leurs élèves à être de vraies soldats », reprend Inna Shevchenko.
D’après elle, c’est bien dans les murs du Lavoir moderne parisien que les choses se passeront. « Il faut se préparer psychologiquement et physiquement. Rien ne s'improvise, face à la police, face à ceux qui ne partagent pas nos idées. » La poignée de militantes françaises de l’organisation fonde de grands espoirs sur l’arrivée de Inna Shevchenko à Paris, notamment en terme de ralliements.
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Via: madame.lefigaro.fr
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