Quelques femmes ont réussi à déjouer la sécurité, faisant irruption sur la scène où des orateurs livrent des discours contre les interruptions de grossesse volontaire.
Fidèles au modus operandi du groupe militant, elles ont exhibé leur torse nu en scandant «My body, my rules».
La succursale québécoise du groupe Femen, qui a pris naissance en Ukraine, a été particulièrement active ces derniers temps.
Il y a deux semaines, jour pour jour, la militante Neda Topaloski réussissait à s'introduire à l'Assemblée nationale en se faisant passer pour une journaliste.
Elle a donc eu accès à la salle où la ministre de la Culture, Hélène David, donnait un point de presse, et a interrompu celui-ci en hurlant des slogans pour signaler son opposition à un projet de loi.
La même femme avait aussi perturbé les travaux de la Chambre des communes, à Ottawa, au mois de mars. Elle avait alors crié son opposition au projet de loi antiterroriste C-51 du haut des gradins. Ces images n'avaient pas été captées par les médias, ce qui avait déçu Mme Topaloski.
La manifestation contre le droit à l'avortement est un événement annuel dans la capitale nationale.
Des centaines de membres d'églises et d'élèves d'écoles catholiques se réunissent à Ottawa pour dénoncer le droit à l'interruption volontaire de grossesse.
Via: lapresse.ca
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