Elles avaient pris leurs quartiers en novembre dernier, dans une vieille usine de Clichy-la-Garenne. Les Femen viennent de se faire expulser de leur QG par le tribunal d'Asnières (92), qui les a aussi condamner à payer la somme de 7398,94E au SIIAP (Syndicat Interdépartemental pour l'Assainissement de l'Agglomération Parisienne).
Jugée "sévère" par leur chef de file Inna Shevchenko, cette décision n'a en aucun cas démoralisé les Femen qui cherchent déjà un nouvel endroit à occuper. «Si on veut se débarrasser de nous aussi vite, c’est que nous faisons quelque chose de bien, a réagit Inna Shevchenko. Nous n’allons pas résister à l’expulsion, et nous irons ailleurs. Nous occuperons une église de Paris, soit l’hôtel de ville de Paris.»
La jeune militante a ajouté « La maire Anne Hidlago nous avait déjà démontré son soutien quand nos locaux avaient brûlé en juillet 2013. On lui lance un appel, peut-être qu’elle nous entendra...»
Affaire à suivre.
Pour rappel, le mouvement Femen en France est une association loi 1901, depuis décembre 2012. Financée à 44% par les dons, elles ne bénéficient pour l'heure d'aucune aide publique. « En moyenne, les dons s'échelonnent entre 5 et 100 euros », détaillent les trésorières de l'association au Monde, dans un article de février 2014.
Il faut rajouter à cela les droits d'auteur perçus par Inna Shevchenko pour son ouvrage « Femen », qu'elle reverse intégralement à l'association et qui s'élèvent cette année à près de 5500 euros. Le reste de leurs entrées d'argent se fait grâce à la vente de produits dérivés sur leur site internet.
Si elles ne devraient pas avoir de difficultés à régler leur dû à la SIIAP, l'état de leurs finances reste assez flou, et ne leur permettrait pas de se loger.
D'autant plus, qu'elles souhaitent vivre toutes ensemble.
Via: marieclaire.fr
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