L’affaire de cette tunisienne violée par deux policiers, mais qui est aujourd’hui poursuivie devant la justice pour attentat à la pudeur, fait réagir les Femen, ce collectif féministe ukrainien qui se sont fait connaitre en protestant seins nus dans des lieux publics. Hier justement, elles sont venus au musée du Louvre, devant la Venus de Milo, pour soutenir cette tunisienne.
« Viole-moi, je suis immorale » affichaient les militants présentes au Louvre sur une pancarte. Les Femen réclament l’abandon des charges qui pèsent sur la jeune femme tunisienne qui risque d’être inculpée, après avoir été violée par deux policiers, qui eux clament l’avoir surprise dans « une position immorale » dans une voiture en compagnie de son fiancé. Le couple nie cependant, et l’affaire déchaine l’opinion publique en Tunisie, d’autant que le ministre de la justice a défendu les charges qui pèsent sur la jeune femme.
« La réaction des autorités tunisiennes montre combien l’islamisme, l’introduction de la charia et de ses principes sexistes est un drame pour la société » estiment les Femen dans des propos rapportés par Metro. En Tunisie justement, la question du droit des femmes suscite de plus en plus de débats alors que le projet de constitution actuellement en débat pourrait remettre en question le principe de l’égalité hommes-femmes dans le pays, pourtant acquis il y a cinquante ans.
Via: parisdepeches.fr
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