Revendications
Le groupe Femen Québec, contacté par La Presse, a rapidement précisé les raisons de cette intervention. «Nous voulions profiter de la venue du premier ministre pour dénoncer les conditions des peuples autochtones, en particulier les conditions des femmes au sein de ces groupes», a indiqué une des membres des Femen, qui était présente à l'opération du Palais des congrès, participant à la logistique de l'intervention.
«Leurs droits ne sont même pas protégés par la législation canadienne», a-t-elle avancé. «De façon générale, le statut de la femme n'est pas protégé depuis l'arrivée de Stephen Harper au pouvoir. Il y a eu beaucoup de coupes dans les subventions octroyées aux organismes féministes, en mars 2013. Ça fait mal», a-t-elle déploré.
Un communiqué a, par la suite, été publié par le groupe. «Le Parti Conservateur persiste à bafouer les droits fondamentaux des autochtones. Non seulement il brise les traités signés, mais il ignore leurs fortes protestations et leurs revendications. Harper agit avec les Premières Nations en colonialiste: il décide de leur développement, de leur emplacement, de leurs conditions de vie, de l'implication presque nulle qu'ils ont dans la politique canadienne», peut-on y lire. «Harper pense faire taire les femmes en coupant les subventions aux organismes d'entraide aux femmes, mais nous tenons à lui rappeler que NOUS lutterons sans relâche et malgré tout!»
Début octobre, les Femen avaient opéré un important coup médiatique, quand trois jeunes militantes avaient ôté leur chandail à l'Assemblée nationale, scandant «Crucifix décâlisse».
Manifestation
Une manifestation anti-Harper a eu lieu, pendant ce temps, autour du Palais des congrès. Le SPVM, qui surveillait de très près l'événement regroupant une centaine de personnes, a indiqué qu'il n'y a eu ni arrestation, ni débordement.
Via: lapresse.ca
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