L’ancienne Femen tunisienne Amina Sboui, qui prétendait avoir été agressée en juillet par des salafistes à Paris, a reconnu avoir tout inventé. Dans un courrier, daté de mercredi et révélé jeudi par Libération.fr, la militante féministe parle de «mensonge» et fait amende honorable en évoquant ses difficultés personnelles. Début juillet, Amina Sboui avait porté plainte, affirmant que cinq «islamistes» avaient entrepris de lui raser les cheveux et les sourcils. Toutefois, quelques jours plus tard, elle avait été brièvement placée en garde à vue, soupçonnée de «dénonciation mensongère», mais avait jusqu’ici maintenu sa version. Dans sa lettre, la jeune femme évoque la culpabilité qu’elle a ressentie après ce mensonge : «Je fais du tort à la cause que je défends si ardemment, à savoir celle des droits des femmes.» Elle explique son geste par sa jeunesse instable : «Dès l’âge de 17 ans, ma vie a été traversée par le militantisme radical, la prison, les procès, la médiatisation précoce avec le mouvement Femen, que j’ai quitté dans des conditions difficiles, la précarité financière en France et les violences que j’ai subies de la part de ma famille ou de mes ennemis idéologiques.»Photo Ap
Via: liberation.fr
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