Ces manifestantes ont enlevé leur haut, dévoilant sur leur poitrine l'inscription «NO = NO». Elles se sont ensuite approchées de la statue grecque, y accrochant une pancarte sur laquelle était écrit : «Rape me I am immoral» («violez-moi, je suis immorale»).

Les touristes présents ont aussitôt immortalisé la scène avec caméras et appareils photo avant qu'un garde de sécurité n'intervienne pour enlever le la pancarte de la statue. Les manifestantes ont alors quitté les lieux sans incidents.

«Nous étions là pour... demander justice contre les violeurs», a expliqué à l'AFP Inna Shevchenko, une Ukrainienne de 22 ans qui a fui récemment son pays de crainte de persécutions après des actions de protestation seins nus. Elle avait notamment découpé une croix catholique à la tronçonneuse.

Le mouvement ukrainien Femen, auquel elle appartient, s'est récemment établi à Paris. Il est connu depuis 2010 pour des actions «topless» en Russie, en Ukraine ou encore à Londres.

La victime du viol en Tunisie a été interrogée mardi par un juge d'instruction de Tunis qui doit décider de l'inculper ou non d'«atteinte à la pudeur», une affaire qui suscite un tollé depuis une semaine.

Selon l'accusation qui s'appuie sur le témoignage des policiers violeurs, elle a été surprise dans une «position immorale» à l'intérieur d'un véhicule où elle se trouvait avec son fiancé. Deux agents ont alors conduit la jeune femme dans un véhicule de police où ils l'ont violée pendant qu'un troisième tentait d'extorquer de l'argent au jeune homme.

(afp)

Via: 20min.ch

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