Dimanche 18 novembre, l'Institut Civitas organisait à Paris une grande manifestation pour protester contre le mariage gay. Au cours du défilé, des membres des Femen venues contre-manifester avaient été attaquées par le service d'ordre du cortège.
Au lendemain de la prise de parole des Femen dans les médias suite à la manifestation de dimanche, l'Institut Civitas a annoncé qu'il allait porter plainte contre le mouvement féministe, pour "violences en réunion et avec armes, y compris contre des enfants, entrave concertée à la liberté de manifestation par menaces, violences et voies de fait ainsi que pour injures envers Civitas et les manifestants en raison de leur appartenance à la religion catholique".
Dans un communiqué publié sur le site de l'institut, son président Alain Escada revient sur les événements de dimanche qui se sont déroulés de manière "radicalement différente", selon lui. "Les jeunes filles en question appartiennent au groupe les FEMEN d’origine ukrainienne, groupe interdit en Ukraine, financé par un milliardaire allemand ; elles sont venues contre-manifester illégalement puisque sans déclaration préalable, avec virulence, en portant un voile de religieuse sur la tête, les seins nus, certaines en porte-jarretelles, avec des expressions injurieuses écrites sur la poitrine ("fuck God", "fuck church", "Saint-esprit étroit", "Marie marions-nous", "occupe-toi de ton cul"), pour attaquer les manifestants de CIVITAS -dont des enfants qui ont été extrêmement choqués- en les aspergeant de gaz fumigènes contenus dans des aérosols mentionnant en Anglais "Saint sperme" et "sperme de Jésus" ! Une photo en témoigne : un enfant dans sa poussette a été directement visé par un jet de gaz de l’une des FEMEN ! Contrairement à ce que prétendent certains médias et politiques, aucun membre de l’organisation de CIVITAS ne s’est rendu coupable de la moindre violence envers ces FEMEN. Les policiers ont informé les responsables de CIVITAS que seuls avaient été interpellés quatre individus sans rapport avec CIVITAS et que rien ne pouvait être reproché à CIVITAS. A l’inverse, le service d’ordre de CIVITAS a été exemplaire puisqu’il a pu bloquer les FEMEN sans user de violence pour les empêcher d’avancer plus avant dans la manifestation et continuer à agresser les participants et à s’exhiber notamment devant des enfants. Les FEMEN font malheureusement peu de cas de l’innocence des nombreux enfants qui ont été violentés et qui ont été très choqués par leur attaque, leurs tenues et leurs slogans."
Dimanche, la journaliste Caroline Fourest, qui suivait les Femen lors de leur contre-manifestation a également déclaré qu'elle avait été victime de coups de la part du service d'ordre du cortège, en même temps que les militantes féministes. Hier, une membre des Femen a pour sa part déclaré à 20 Minutes qu'elle irait faire constater ses blessures par un médecin avant de porter plainte.
Via: news-de-stars.com
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