Dans sa plus récente chronique, Michel Beaudry, celui que le Journal de Montréal mandate pour faire des jokes de mononc’, a partagé avec les lecteurs comment il aurait géré ça, lui, les Femen à l’Assemblée nationale.
«…si j’avais été agent de la sécurité, je n’aurais pu m’empêcher de retenir une manifestante, justement et délicatement, en plaçant mes deux mains sur ses seins. Aux journalistes, j’aurais expliqué que c’était pour les cacher, mais vous savez très bien comme il est enivrant d’être derrière une femme et de tenir ses deux jolis seins dans les mains. L’utile et l’agréable».
Son «instinct de pêcheur» lui aurait dicté ça.
C’est presque cliché de s’effaroucher contre une sortie aussi trollesque. Ça ne fait que faire passer les féministes les plus light pour des enragés sans sens de l’humour. Sauf que là, personne ne trouve ça vraiment drôle, mononc’ Beaudry.
Je ne sais pas ce qui nous choque tant que ça. Quand on y pense, à part l’aspect «agression sexuelle» de la chose, Michel Beaudry a seulement employé une tactique bien commune et bien commode pour diminuer le discours engagé d’une femme en le réduisant à sa fonctionnalité érotique. Une version juste plus hard et perverse du «t’es belle quand tu te fâches».
C’est vrai, au fond, laissez-le là, le crucifix. «C’est un faux débat».
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Via: journalmetro.com
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