On n’est pas couché (15 juin 2013)

L’actualité détaillée des invités

= Inna Shevchenko et Patrick Klugman sont les invités politiques de la semaine : la co-fondatrice du mouvement "Femen" et son avocat viennent répondre aux questions de Laurent Ruquier, Aymeric Caron et Natacha Polony sur les origines de la contestation et les récentes condamnations en Tunisie.

• Présentation de l’éditeur pour le livre "Femen" : « L’Ukraine n’est pas un bordel ! » fut le premier cri de rage de Femen au moment de l’Euro 2012. Seins nus et couronnées de fleurs, campées sur des talons aiguilles, les Femen transforment leurs corps frêles en instruments d’expression idéologique grâce aux slogans et dessins portés à même la peau. L’humour, la mise en scène, le courage et leur capacité à choquer sont leurs armes. Depuis 2008, cette « bande des quatre » – Inna, Sacha, Oksana et Anna – élabore un féminisme nouveau, radical, spectaculaire. En Ukraine d’abord, puis dans le monde entier, elles luttent pour la condition de la femme mais se battent aussi contre la pauvreté, la discrimination, les dictatures, le diktat des religieux. Les filles escaladent des clochers et des ambassades, font irruption dans des studios de télévision et des bureaux de vote. Passées par la case prison, certaines d’entre elles sont poursuivies pour « hooliganisme » dans leur pays natal et interdites de séjour dans d’autres États. Mais grâce à une couverture médiatique extraordinaire, le mouvement fait des émules en France, en Allemagne et au Brésil. Le centre Femen France, nouvellement créé, se propose de former des activistes pour lancer d’autres actions de protestation dans le monde entier. Inna, Sacha, Oksana et Anna ont choisi la France pour raconter leur incroyable parcours. Elles livrent ici un témoignage exceptionnel et leurs ambitions pour les femmes partout dans le monde.

= Akhenaton et Imhotep (du groupe IAM) viennent nous présenter leur album : « Arts Martiens », publié chez Def Jam Recordings France. Pour information, ils seront en tournée en France et à l’étranger durant tout l’été, le 28 septembre à l’affiche du concert "Urban Peace" au Stade de France et le 20 novembre à l’Olympia.

• Critique Music Story de l’album "Arts martiens" : En vingt-cinq ans d’existence, on aurait pu croire qu’IAM avait exploité tous les jeux de mots liés au rap, à Marseille et aux techniques de kata. Pourtant, le groupe légendaire revient avec un titre explicite : Arts Martiens. Un disque de bonne facture qui contient quelques morceaux forts. Ce sixième album studio s’ouvre sur un constat : le groupe est toujours là comme il le clame dans « Spartiate Spirit » où les flows d’Akhenaton et de Shurik’n se répondent, Freeman étant désormais parti. Le morceau est assez mou mais il est suivi d’un titre plus marqué musicalement, « Les Raisons de la colère ». Le rythme s’accélère dans « Tous les Saints de la terre », un des meilleurs titres de l’album. Mais l’ensemble est inégal en matière de production. « L’Amour qu’on me donne » avec son esprit soul et « Mon encre, si amère » et ses chœurs datés auraient pu être clairement retirés du tracklisting. Le remplissage des albums de rap à plus de quinze titres est définitivement à bannir. « Benkei et Minamoto », basé sur un instrumental d’inspiration asiatique plus proche de l’univers de Shurik’n, reste bien en tête. « Misère », d’une grande sobriété et d’une certaine noirceur, est l’un des temps forts d’Arts Martiens. IAM n’a pas perdu sa verve mais il y a peu de surprises. Le groupe incite ses contemporains à se lever (« Debout les braves ») et tacle un certain Jean-François C. et les effets d’une politique (« Pain au chocolat »). « Habitude » décrit avec une émotion palpable ceux qu’on ne regarde plus sur les trottoirs. La toute fin de l’album est même meilleure (« Sombres manœuvres / Manœuvres sombres », « Notre Dame veille »). IAM est de retour mais annonce-t-il sa fin ? Il tire sa révérence sur un brillant « Dernier coup d’éclat ». Le vrai clap final ?

= Jacques Leibowitch , médecin-chercheur, vient nous présenter le livre qu’il a co-écrit : "Pour en finir avec le SIDA", publié chez Plon.

• Présentation de l’éditeur pour le livre "Pour en finir avec le SIDA" : Face à la menace de mort que le SIDA plaçait au coeur de la sexualité, la peur n’a pas été si mauvaise conseillère : par la mobilisation qu’elle a suscitée, elle a favorisé la découverte de nouveaux traitements qui offrent aux séropositifs un avenir plus long. Mais elle a aussi engendré un « prêt-à-penser politiquement correct » dont nous ne parvenons plus à nous défaire, bien qu’il soit chaque jour davantage contredit par le progrès de nos connaissances. Non, nous ne sommes pas tous égaux devant le risque d’attraper le virus : certains groupes sont dramatiquement touchés. Non, « l’effondrement des défenses immunitaires » ne suffit pas à entraîner l’apparition du SIDA. Oui, les séropositifs sous traitement bien conduit ne transmettent plus le virus, même lors de rapports sexuels non protégés. Oui, un essai en cours ouvre la voie à un protocole allégé qui permet de réduire la fréquence du traitement à une prise par semaine avec, à la clé, un confort de vie pour les patients et des économies considérables pour nos systèmes de santé. C’est peu de dire que ce livre, écrit par l’un des meilleurs spécialistes du sujet, renverse nos certitudes et bouleverse nos idées reçues. C’est toutes nos représentations de la pandémie qu’il nous faut réviser. À quand un « Grenelle du SIDA » ? Jacques Leibowitch, médecin, chercheur, enseignant à l’hôpital Raymond-Poincaré et son équipe ont fait progresser la recherche, notamment dans trois domaines : en balisant la piste du « rétrovirus exotique » qui conduira à la découverte de l’agent du SIDA (1982-1983) ; en mesurant les niveaux de reproduction du virus chez le patient traité (1987-1989) ; en obtenant le blocage effectif de cette reproduction, grâce aux premières trithérapies dont ils furent les pionniers (1994-1996).

= Agnès Martin-Lugand vient nous présenter son livre : « Les gens heureux lisent et boivent du café », publié chez Michel Lafon.

• Présentation de l’éditeur pour le livre "Les gens heureux lisent et boivent du café" : « Ils étaient partis en chahutant dans l’escalier. […] J’avais appris qu’ils faisaient encore les pitres dans la voiture, au moment où le camion les avait percutés. Je m’étais dit qu’ils étaient morts en riant. Je m’étais dit que j’aurais voulu être avec eux. » Diane perd brusquement son mari et sa fille dans un accident de voiture. Dès lors, tout se fige en elle, à l’exception de son cœur, qui continue de battre. Obstinément. Douloureusement. Inutilement. Égarée dans les limbes du souvenir, elle ne retrouve plus le chemin de l’existence. C’est peut-être en foulant la terre d’Irlande, où elle s’exile, qu’elle apercevra la lumière au bout du tunnel. Entre « Le Journal de Bridget Jones » et « Love Story », l’histoire de Diane nous fait passer par toutes les émotions. Impossible de rester insensible au parcours tantôt dramatique tantôt drôle de cette jeune femme à qui la vie a tout donné puis tout repris, et qui n’a pas d’autre choix que de faire avec.

= Thierry Marx vient non seulement nous présenter son livre "Système D : la cuisine des débrouillards", chez Flammarion, mais nous présenter son appel lancé avec la société "My Major Company". En effet, ils prévoient l’ouverture d’une école professionnelle de boulangerie à des élèves peu ou pas qualifiés, sans emploi ou en réinsertion.

• Pour + d’infos sur le projet My Major Company, allez sur son site officiel : www.mymajorcompany.com

• Présentation de l’éditeur pour le livre "Système D" : Avec cinquante recettes ultra-simples et savoureuses, Thierry Marx rend la cuisine accessible à tous grâce à des trucs et astuces inattendus. Système D vous apprend à tirer le meilleur parti des produits avec le minimum d’accessoires : monter des oeufs en neige sans fouet, cuire à la vapeur dans un four à micro-ondes, réussir ses oeufs pochés..., des trésors de débrouillardise enfin à portée de main !


Le résumé de l’émission


= Le Flop Ten !
- Avant de présenter l’actualité des invités du jour, nouvelle tradition, Laurent Ruquier annonce désormais le Flop Ten ! Issu de l’actualité de la semaine, ce classement comporte dix ratés, échecs, bourdes ou mauvaises idées de personnalités présentes dans la presse de la semaine écoulée.


= Les polémistes Aymeric Caron et Natacha Polony : Chaque semaine, Aymeric Caron Natacha Polony viennent interroger la personnalité politique invitée et donnent leur avis sur l’actualité des différents invités. Sans complaisance, bien sûr !
- Aymeric Caron est un journaliste qui a déjà fait ses preuves sur Europe 1 et iTélé ; Natacha Polony est une journaliste et essayiste spécialisée dans l’éducation, connue pour son franc parler. Un duo éclectique qui nous promet de bons samedis soirs devant notre écran !

• Tous les meilleurs moments de "On n’est pas couché" sont en ligne dans la rubrique "Vidéos" de l’émission


L’émission en vidéo

Bientôt en ligne...

Via: labandearuquier.com


Short link: [Facebook] [Twitter] [Email] Copy - http://whoel.se/~kRinI$3Bm

This entry was posted in FR and tagged on by .

About FEMEN

The mission of the "FEMEN" movement is to create the most favourable conditions for the young women to join up into a social group with the general idea of the mutual support and social responsibility, helping to reveal the talents of each member of the movement.

Leave a Reply