Les Femen se font connaître en France au moment de l’affaire Strauss-Kahn/Nafissatou Diallo où trois activistes de l’organisation déguisées en soubrettes s’étaient déplacées devant le domicile parisien de Dominique Strauss-Kahn en guise de protestation. Moins anecdotique, leur engagement contre les opposants au mariage gay.
En novembre 2012, des militantes des Femen France sont intervenues à plusieurs reprises dans des manifestations contre le projet de loi prévoyant le mariage pour tous. Dans celle qui fut organisée par l’institut Civitas, les slogans (peints sur le corps) étaient particulièrement provocateurs : « Saint esprit étroit », « Fuck God », « Fuck religion », « Fuck church » (« Baise l’Église »), « In gay we trust » (« Nous croyons en l’homosexualité ») ou « Occupe-toi de ton cul ». Après avoir arrosé des manifestants avec des extincteurs portant l’inscription « See the sperm, the Holy sperm » (« Voyez le sperme, le saint sperme »), elles sont repoussées par le service d’ordre, et certaines se plaignent d’avoir été frappées par des individus répartis en petits groupes. La journaliste Caroline Fourest qui accompagnait les activistes afin de les filmer déclare également avoir été prise à partie.
En réalité, ces allégations se révéleront mensongères, ce qui n’a pas empêché Caroline Fourest et plusieurs membres des Femen de porter plainte pour « violences en réunion ». Elles recevront le soutien de plusieurs membres du gouvernement, notamment Najat Vallaud-Belkacem, (ministre du Droit des femmes) ainsi que Cécile Duflot (ministre du Logement). La députée socialiste Anne-Yvonne Le Dain suivie par six de ses confrères demandera même à Manuel Valls, ministre de l’Intérieur, la dissolution de l’institut Civitas et cinq de leurs agresseurs présumés seront arrêtés et mis sous contrôle judiciaire. La manipulation se sera révélée payante.
Via: saphirnews.com
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