Poursuivie pour « profanation de cimetière » , Amina risque 2 ans de prison ferme pour un acte qu’elle n’a même pas commis puisqu’elle n’a profané aucune tombe. Elle a juste inscrit le mot Femen sur le muret d’un cimetière. Elle comptait protester contre les salafistes tunisiens qui prévoyaient un grand rassemblement à Kairouan.
Amina est poursuivie par la justice du gouvernement d’Ennahda qui n’a jamais jugé, ni même poursuivi, les islamistes ayant profané des tombes juives et chrétiennes. Les morts, comme les vivants, ne se valent pas chez les islamistes. En parallèlement à ce harcèlement judicaire, Amina est régulièrement menacée de mort par la mouvance salafiste.
Les soutiens sont rares et la classe politique tunisienne est frileuse. Les amis et les proches d’Amina espèrent qu’elle sera sécurisée au maximum. Son père, musulman pratiquant, horrifié par la vague de haine qui s’est abattue sur sa fille constitue un de ses plus précieux soutiens dans un pays gangréné par l’intolerance et la violence islamiste.
Avec agences,
mel,
SIWEL
Via: siwel.info
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