L'hôtel Intercontinental a annoncé lundi 4 mai qu'une enquête interne était en cours au sein de l'établissement, trois jours après que des membres du mouvement féministe Femen ont interpellé Marine Le Pen lors de son discours du 1er mai.
La direction de l'hôtel cherche à savoir comment plusieurs "individus" sont, ce jour-là, entrés "par la force" dans le bâtiment. En attendant que les résultats de l'enquête soient connus, le prestigieux palace renvoie aux propos rédigés samedi sur la page du site Tripadvisor dédiée à l'hôtel par son directeur régional Paris, Christophe Laure, en réponse à l'interpellation d'un client.
"Les individus se sont introduits dans l'hôtel ainsi que dans une chambre en utilisant la force et ce malgré la présence de la police", indique-t-il. La direction n'a pas voulu préciser lundi si le terme "les individus" faisait référence aux Femen ou au service d'ordre du FN.
Trois Femen, seins nus, sont apparues vendredi alors que Marine Le Pen commençait son discours à la tribune lors du traditionnel défilé du 1er mai du Front National. Juchées sur un des balcons de l'Intercontinental donnant sur la place de l'Opéra, fumigène à la main, elles ont alors sorti des banderoles portant l'inscription "Heil Le Pen" en caractères gothiques sur fond rouge, et faisant le salut nazi.
Plainte des Femen
Les jeunes femmes ont alors été violement expulsées par trois hommes du service d'ordre du Front national. Le mouvement Femen a déposé une plainte lundi auprès du commissariat du 19e arrondissement de Paris à l'encontre des militants du parti de Marine Le Pen pour "violences volontaires en réunion, arrestation arbitraire et violation de domicile", a annoncé la leader du mouvement Inna Shevchenko par un message sur son compte Twitter.
Aujourd'hui les activistes dont la manifestation pacifique avait été brutalement interrompue par des ... #femennbsp#fnnbsppic.twitter.com/Eqo0npwDi9
— inna shevchenko (@femeninna) May 4, 2015
Une plainte a été déposée pr violences volontaires en réunion, arrestation arbitraire violation de domicile à l'encontre des militants FN.
— FEMEN France (@Femen_France) May 4, 2015
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Via: lci.tf1.fr
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