Selon Radhia Nasraoui, sa cliente Amina Sboui (la femen tunisienne) est désormais accablée d’une nouvelle accusation, celle d’outrage à un fonctionnaire dans l’exercice de ses fonctions selon l’article 154 du code pénal tunisien. Une accusation qui serait survenue suite à sa dernière audience et durant laquelle certains avocats ont cité les révélations d’Amina sur des cas de torture dans la prison de Sousse où elle est incarcérée.
“La situation devient de plus en plus critique pour Amina face à un acharnement féroce et injustifié” visant à “faire d’Amina un exemple pour toutes les femmes qui oseront dans le futur faire face à l’islamisme” dans le pays, ont affirmé les partisans de la Femen tunisienne dans un communiqué rendu public mercredi dernier.
“Nous avons décidé de mobiliser large pour sortir Amina de sa prison”, a assuré la blogueuse Lina Ben Mhenni, lors d’une conférence de presse tenue par le comité de soutien d’Amina Sbouï ce matin au local du Syndicat National des Journalistes Tunisiens.
L’organisation de défense des droits de l’Homme, Human Rights Watch (HRW) a estimé mercredi que la Femen tunisienne Amina Sbouï était détenue pour des raisons politiques et appelé à sa libération conditionnelle.
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Via: tixup.com
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