Le tribunal d'instance d'Asnières examine ce lundi la demande d'expulsion formulée contre le mouvement féministe des Femen par une usine de traitement des eaux dont elles occupent depuis plus de six mois des locaux à Clichy-la-Garenne (Hauts-de-Seine).
Une usine désaffectée
Les militantes se sont installées le 4 novembre 2013 dans les bureaux vides de l'usine de prétraitement des eaux usées devenu le quartier général de leur mouvement sans autorisation, déplore le Syndicat interdépartemental pour l'assainissement de l'agglomération parisienne, propriétaire des lieux.
L'entreprise publique chargée de l'assainissement des eaux d'Ile-de-France a porté plainte contre X pour occupation illicite et saisi en référé le tribunal, espérant obtenir lundi leur expulsion. Les locaux, qui étaient vides depuis plusieurs mois, doivent être détruits pour laisser place à un nouveau projet.
Le déménagement du mouvement à Clichy-la-Garenne est intervenu quelques mois après l'incendie, le 20 juillet 2013, de leur précédent QG situé dans une salle du théâtre parisien, le Lavoir moderne. Le feu, d'origine accidentelle selon les premières constatations de la police, avait débuté dans la chambre de la chef de file du mouvement Inna Shevchenko et endommagé une partie des locaux.
Le mouvement, créé en 2008 en Ukraine, s'est rendu célèbre par les manifestations souvent spectaculaires de ses activistes. Régulièrement prises à partie, les Femen accusées d'islamophobie, essuient aussi les vives critiques de mouvements d'extrême droite.
Via: centre-presse.fr
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