Dieu n’existe que quand Il meurt. "God is woman", criait la Femen à …

Il était une fois un bébé qui devait sauver le monde.

 

Pour sauver le monde, le Sauveur devait naître dans la misère, chassé de ses terres par la guerre, une guerre civile provoquée par un roi fou qui ne voulait pas qu'il naisse, ce fils de l'Homme.

 

Il était donc étranger sur cette terre, avant même que d'être un bébé enlangé par l'amour de sa mère, une sainte femme au demeurant, même s'il paraît que le bébé n'avait pas de père. 

 

Dans l'étable où ses parents avaient trouvé refuge, son père adoptif étant le vénérable  Joseph qui avait choisi d'épouser la plus belle des filles, les animaux se pressaient autour de la mangeoire pour tenter de le réchauffer.

 

Il n'est pas mort, Jésus : the baby boy a pu vivre et sauver le monde.

Enfin, pour ceux qui ont mis leur espoir en Lui et croient en Lui comme le Dieu-Sauveur !

 

Mais voilà, ce qui était possible il y a plus de deux mille ans avec les naseaux et le souffle du boeuf et de l'âne ne l'est plus aujourd'hui avec nos progrès scientifiques et techniques, au XXIème siècle.

 

Il manque à notre société moderne un âne pour conduire une maman enceinte dans une étable, bien au chaud, et un boeuf qui souffle la vie, le souffle de la vie, sur le petit corps d'un petit bébé, Dieu si fort qui se fait petit d'homme si fragile.

 

A notre époque, on appelle ça la "mort subite du nourrisson", quand le bébé meurt parce qu'on ne sait pas pourquoi ou qu'on dit qu'on ne sait pas pourquoi dans le cas d'un bébé né dans la misère et le froid d'une terre qui le rejette, parce qu'on jette ses parents en-dehors de la ville, en-dehors de nos vies.

 

L'Abbé Pierre disait déjà qu'il fallait faire la guerre à la misère, pas la guerre aux pauvres.

 

Là où il se trouve, Pierre, et c'est sur cette Pierre que Je fonderais Mon église !, il a dû accueillir l'âme de la petite fille et se recueillir sur ce petit corps de "God is Woman", ce bébé-fille que la société n'a pas voulu voir vivre, parce que bébé Rom.

 

S'il fallait croire aux signes, je croirais que l'année 2015 sera une "annus horribilis" pour les filles et pour Dieu, puisque Dieu est  une femme "anima/animus". Je plagierais Didier PORTE et sa colère si saine qu'il exprime dans ce qui n'est pas un sketch mais une vérité dans le lien mis en ligne ci-dessous, dénonçant les dessous d'une moralité "inhumaine" qui se dit vertueuse quand elle est affreuse, affreuse comme la haine.

 http://www.mediapart.fr/journal/france/050115/mediaporte-bon-annus-horribilis

 

 

Si je croirais aux signes, je vous écrirais qu' à Rome une FEMEN portait un message, celui de Dieu :

- "God is Woman".

 

Et j'écrirais aussi que notre société a définitivement tué Dieu, à Noël, en tuant le bébé-fille deux fois, une fois en l'enpêchant de vivre et une seconde fois en la pleurant dans notre souvenir, pour un petit coin de terre qui ne sera jamais le coin du paradis des Roms, la terre de France.

 

C'était avant qu'il fallait s'en occuper du bébé, quand il  était vivant, pas après !

Tant d'émotions pour un bébé mort et si peu d'amour pour un bébé vivant.

Elle serait encore en vie, tout le monde s'en ficherait.

Un maire n'est pas une mère.

Ils n'afficheraient pas tant d'hypocrisie s'il leur était demandé de s'occuper des vivants, les élus politiques.

 

Le défenseur des droits s'est auto-saisi du droit de s'occuper du bébé une fois mort et enterré. Parce que, sinon, il aurait fallu qu'il s'occupe du bébé et des parents vivants pour leur trouver un toit pour s'abriter, du bois pour se chauffer et de quoi manger pour ne pas mourir de faim.  Des Roms, pensez donc ! Ces gens-là, c'est connu, ils aiment vivre dans des ordures, sans eau, sans électricité et sans chauffage. C'est quand ils meurent qu'il faut leur trouver leur dernière demeure et faire sa BA de défenseur des droits, pas quand ils vivent.

 

Le parquet de je ne sais plus quelle ville vient aussi de décider d'ouvrir une enquête pour discrimination. Parce que, bien sûr, traiter les Roms comme ils sont traités, déchets humains jetés dans une déchetterie à ciel ouvert, ce n'est pas de la discrimination.

 

J'espère que tous les parquets trop bien cirés de nos palais de justice ouvriront des enquêtes pour les  sans-abris, les "sans-toits" et les "sans-droits" qui ont grevé l'actualité ces derniers temps plus froids parce qu'ils ont crevé, ces SDF, comme des tas d'ordures, derrière des murs, les murs dressés par notre indifférence et leur silence.

 

De toute façon, ils n'ont plus de voix pour crier.

Et même s'ils criaient, qui les entendrait ?

 

La France a été vilipendée pour sa politique de démantèlement des camps Roms, des bidonvilles construits par des pauvres chassés des villes par des riches qui les ont détruits, et ce n'était pas de la discrimination ? 

 

Et ce n'est pas de la discrimination ?  

 

Il faudrait appréhender les criminels qui tuent les pauvres parce qu'ils sont trop riches et qu'ils ne veulent même plus partager leur bout de trottoir !

 

Il faut chasser les pauvres, ces salauds de pauvres, de plus en loin, de moins en moins "gentiment". On leur prend tout à eux qui n'avaient rien.

 

Et ensuite, on vient  pleurer sur la tombe du bébé Rom, ce bébé-fille qui était l'enfant-Dieu mort à Noël,  annoncé par les cris de la FEMEN :

- God is Woman !

 

Vous ne savez que célébrer la mort et commémorer les morts des guerres, au lieu de vibrer aux chants des vivants, aux chants des tziganes et des roms.

 

Nous sommes tous des voyageurs et tous, nous allons dans la même direction, car nous avons la même destination finale :

- la mort !  

 

Partagez la vie et les rires plutôt que  partager la mort et les pleurs !

Un corps pour être aimé doit être vivant.

Quand il est mort, il est trop tard pour l'aimer.

 

Hypocrites !

Plutôt que de faire des enquêtes sur la mort du bébé rom, petite d'homme, écoutez les requêtes de leurs parents et des enfants que vous rejetez, comme des déchets, loin de vos vies et loin de vos villes.

 

Le scandale pour la tombe d'un bébé, c'est que dal.

Ce qui est scandaleux, c'est que d'autres bébés vont pareillement mourir.

Ce qui est scandaleux, c'est que d'autres parents vont souffrir.

Parce qu'ils sont pauvres et qu'on leur refuse le droit de vivre dignement en France !

 

Je remets entre Tes mains la vie des vivants, la vie des SDF qui pleurent seuls dans la nuit et dans le froid, la vie des Roms persécutés par notre société de riches et la vie des jeunes qui vont se suicider, parce qu'ils n'ont plus d'avenir et que leur avenir,  c'est de  mourir :

- la génération sacrifiée.

 

J'attends toujours les enquêtes épidémiologiques sur la vague nationale de suicides qui frappent le peuple français. Sans doute est-il trop heureux, ce peuple, et ne supporte-t-il plus de connaître un tel bonheur ?

 

C'est connu :

- Trop de bonheur tue tandis qu'on s'habitue au malheur, surtout au malheur des autres.

 

Allez, chiche !

La bonne résolution pour l'année 2015, la résolution qui tue :

- réquisition de tous les logements vides pour attribution à ces "salauds de pauvres" !

 

Tiens, je ne vous entends plus pleurer sur leur sort ?

Que se passe-t-il ?

Ah oui, il va falloir que j'attende qu'ils soient morts, ces salauds de pauvres, pour qu'ils existent enfin, qu'ils aient enfin le droit d'être pleurés, quand il est trop tard.   

 

Occupons-nous des vivants et laissons les morts enterrer les morts. 

Via: blogs.mediapart.fr


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The mission of the "FEMEN" movement is to create the most favourable conditions for the young women to join up into a social group with the general idea of the mutual support and social responsibility, helping to reveal the talents of each member of the movement.

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