Oyez oyez, braves gens de la République hollandaise, justice taubiresque a été rendue en ce jeudi 29 octobre de l’an de grâce 2015 ! La cour d’appel de Paris a enfin relaxé les Femen pour leur sympathique exhibition à Notre-Dame de Paris le 12 février 2013 en hommage à la renonciation de Sa Sainteté le pape Benoît XVI ! Nos huit émouvantes, selon madame le maire de Paris, militantes cryophiles, clamant de jolies poèmes, frappant avec entrain les nouvelles cloches dans ce temple de l’obscurantisme se sont rendues coupables… de rien, au regard de la justice française. A contrario, les dangereux nervis dont le travail est de surveiller l’édifice, chassant ces hystériques sous le regard médusé des touristes du monde entier, ont écopé d’amendes avec sursis pour… violence.
Ouf, on respire, justice a été rendue. Comme le souligne finement une des participantes à ces festivités contactée par Le Parisien à l’évocation de ce jugement de Juda, « franchement, je suis soulagée, j’avais peur que la cour d’appel de Paris soit plus sévère mais c’est logique que l’on soit relaxé, il n’y avait rien dans le dossier ». Eh oui, notre héroïne du féminisme à la sauce Fourest est lucide : il n’y a rien dans le dossier, juste un lieu de culte catholique profané par des hystériques dénudées. C’est-à-dire rien. Que des millions de catholiques français aient été scandalisés par ce coup de main inepte et agressés dans leur foi ne compte pour rien aux yeux d’un juge, sous la tutelle inquisitrice de notre intouchable garde des Sceaux. Que des vigiles, ne faisant que tout bonnement le travail pour lequel ils sont payés, soient condamnés pour violence n’émeut aucun officiel, ni aucun syndicat toujours prompt à surréagir dans pareils cas.
En l’espèce, les cloches dégradées, c’est nous, braves lecteurs de Boulevard Voltaire. Ce jugement nous invite à profaner dans le plus simple appareil, en toute impunité, églises, temples, synagogues et mosquées. Si, d’aventure, nous en ressortions vivants, il ne nous resterait plus qu’à saisir la justice pour faire condamner leurs fidèles pour violence et, pourquoi pas, obtenir quelques dommages et intérêts au titre de préjudice moral.
Heureusement, la bienveillante justice du pays des droits de l’homme nous réserve encore quelques perles. Il est fort à parier que la relaxe soit prononcée en appel à l’encontre d’une Femen, laquelle a finement simulé « l’avortement de Jésus » (sic) en l’église de la Madeleine à Paris le 20 décembre 2013, déposant au pied de l’autel des morceaux de foie de veau avant d’uriner…
Via: bvoltaire.fr
Short link: Copy - http://whoel.se/~LC2Xk$6Lv