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dentitaires, partisans de la Manif pour Tous, soutiens de Dieudonné, sympathisants d'extrême droite et catholiques traditionalistes et/ou intégristes s'étaient donné rendez-vous ce dimanche à Paris sous la bannière "jour de colère" pour manifester leur mécontentement envers le gouvernement actuel. 

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Selon les organisateurs, 120 000 personnes ont pris part à la manifestation, un chiffre que la préfecture de la police a revu largement à la baisse puisqu'elle compte environ 17 000 manifestants.

"Non au mariage homo", "Europe sécession, la France est une Nation", criaient les manifestants, dont quelques-uns portaient des bonnets rouges.

Plusieurs drapeaux tricolores, ou bretons, émaillaient le cortège qui entonnait la Marseillaise en défilant vers la place des Invalides.

Une vingtaine de Homen, équivalent satirique du mouvement féministe des Femen, défilaient torse nu.

En bout de cortège, quelques centaines de sympathisants de Dieudonné, dont le portrait était flanqué sur un drapeau, criaient "Liberté d'expression", dans une allusion à l'interdiction faite à l'humoriste controversé de jouer son spectacle "Le Mur".

 

Quelques centaines de fans de Dieudo crient "Liberté d'expression" et "sionistes assassins" #JourDeColere pic.twitter.com/K0nhZfDBbm

— Stephane Jourdain (@s_jourdain) 26 Janvier 2014

 

Des fumigènes et des pétards étaient lancés sur le trajet.

En marge de la manifestation, une dizaine de militantes du groupe Femen ont scandé "allez brouter ailleurs", avant d'être appréhendées par les forces de l'ordre.

Des journalistes accusés d'être des "collabos" ont été pris à partie.

 

Les journalistes sont désormais protégés par des vigiles depuis la #Manifpourtous pic.twitter.com/izWAq2Ix7u (via @davidperrotin) #jourdecolère

— Arnaud Tousch (@nanotousch) 26 Janvier 2014

 

Le collectif "Jour de colère", qui rassemble une cinquantaine d'associations ou de groupes majoritairement à droite, manifestait contre "l'action gouvernementale délétère qui nous mène droit vers l'abîme".

Ils appellent à "l'émergence d'un nouveau contrat social fondé sur les refus des partis de l'oligarchie, de droite comme de gauche".

"Hollande, il vaudrait mieux pour lui qu'il se retire tout de suite", prévient le collectif, sinon le Jour de colère ira le "poursuivre dans la rue avant de le chasser dans les urnes".

L'affaire de la liaison entre le président de la République et l'actrice Julie Gayet est sur toutes les lèvres. "Y'en a assez des scandales du président, il déshonore la France", s'insurge Marion, la soixantaine et retraitée, venue prendre part au défilé. "Faut qu'il dégage" s'exclame-t-elle.

"Vous êtes ici pour crier votre ras-le-bol, ils sont plus préoccupés par leurs aventures (...) que par le chômage et la liberté du peuple de France", a crié au micro un des organisateurs, qui requiert l'anonymat.

Plusieurs organisations n'ont pas voulu participer à la manifestation.

L'Avenir pour tous, la nouvelle organisation de Frigide Barjot, avait appelé à "ne pas manifester leur colère ce dimanche" avec des "groupuscules" qui se placent sur "le terrain de l'opposition politique".

Le Front National et le collectif breton à l'origine du mouvement des Bonnets rouges ont aussi annoncé ces derniers jours qu'ils ne participeraient pas à la manifestation.

Via: sudouest.fr

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