Le 22 juillet dernier, Amina comparaissait devant un tribunal tunisien pour « diffamation » et « outrage à agent ». Ce lundi, la justice a prononcé un non-lieu. Une « décision positive », selon les Femen. Mais la militante tunisienne reste toutefois incarcérée. Amina est en effet toujours accusée de « profanation de sépulture » et d’« atteinte aux bonnes mœurs » pour avoir tagué le nom Femen sur le muret d’une mosquée à Kairouan, en mai dernier.
« La justice tunisienne vient juste de prononcer un non-lieu pour les faits de diffamation et d'outrage à agent qui sont reprochés à Amina. Nous vous rappelons qu'Amina a récemment reçu ces deux nouveaux chefs d'inculpation après avoir tenté de protéger l'une de ses camarades des mauvais traitements des gardes de la prison », écrivent les féministes topless sur leur page Facebook. La défense de la militante tunisienne avait demandé l’acquittement de leur cliente et dénoncé de « graves vices de procédure » dans une « affaire montée » de toutes pièces.
Non lieu pour Amina selon son avocat.
— FEMEN France (@Femen_France) July 29, 2013
« J'ai repris confiance en la justice »
« C'est une victoire, la justice a commencé à comprendre qu'Amina est injustement poursuivie », a déclaré à l’AFP Ghazi Mrabet, l’un des avocats d’Amina. « Je suis contente de cette décision rassurante pour la suite, j'ai repris confiance en la justice », a de son côté confié la mère de la jeune femme âgée de 19 ans. Mais « cette décision positive ne signifie cependant pas ‘"liberté" pour Amina », tempèrent les Femen. « L'héroïne tunisienne est encore emprisonnée en attente de son jugement pour "profanation de cimetière" et "acte immoral". Femen exige la libération immédiate d'Amina par les autorités tunisiennes », concluent les militantes.
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