Sur le vif
Pédophilie institutionnelle: sur la piste des fauteurs
A mille lieues de ses précédents antiques, la pédophilie des XX et XXIe siècles, fille de la libération des moeurs, tente de trouver, dans le maillage légal pléthorique de cette fin de règne républicain, la brèche qui permettra, malgré tout, malgré les lois, l'instrumentalisation de l'enfant, de l'adolescent, à seule fin de la jouissance individuelle du pédophile. On dénonce la société de consommation, on a raison.
Frontière ultime de cette attache perdue avec la réalité, la pédophilie est le point de rupture ultime de notre civilisation. L'aveuglement révolutionnaire de certains les fait buter dangereusement contre cette limite au risque de la faire tomber. Une seule conviction doit nous habiter, rien de tout cela n'est fortuit. Il n'y pas de hasard occasionnel et, en cette matière plus qu'en toute autre, il n'y a pas d'innocence.
La campagne en prévision de la votation du 18 mai sur l'initiative populaire "Pour que les pédophiles ne travaillent plus avec des enfants" se met doucement en branle. Les arguments défileront, qui opposeront la Marche blanche, mouvement populaire né en Belgique au lendemain de la révélation des affaires Dutroux, et les partis socialistes et libéraux, qui tenteront de faire passer leur opposition pour une forme de légalisme pragmatique.
Pour comprendre les raisons de ce nouvel assaut contre une solution pourtant simple, limpide même, les Observateurs ont décidé de remonter aux origines d'un combat qui remonte aux années septante et à la dernière révision de fond de notre ordre pénal. Une étude approfondie pour comprendre ce qui pousse ainsi des hommes et des femmes politiques, a priori intelligents, à vouloir entraver le principe de la stricte protection de l'enfance et à courir ainsi au gibet de la sanction populaire, tant il apparaît flagrant qu'une majorité écrasante est frappée d'une évidence qui semble leur avoir totalement échappé.
Une étude qui a avant tout l'avantage de dévoiler la ténacité de ceux qu'il convient désormais de désigner sous le terme d'opposants - opposants pleinement volontaires et conscients - à la lutte contre les pédophiles. Une étude qui fait le jour sur les mécanismes mis en place par le parlementarisme pour se substituer peu à peu à l'expression populaire démocratique et réunir le pouvoir entre les mains de ceux qui, aux cris de "il est interdit d'interdire", se sont crus autorisés à tout permettre.
1er volet: Aux origines de la pédophilie contemporaine: le parti socialiste (I)
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Via: lesobservateurs.ch
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