Le groupe féministe Femen, qui défraie régulièrement la chronique avec ses manifestations seins nus, a annoncé mercredi 28 août qu’il fermait son bureau dans la capitale ukrainienne, à Kyiv. Cette fermeture intervient au lendemain d’une descente de police dans ce même siège où les forces de l’ordre affirmaient avoir trouvé des armes. «Nous n'arrêtons pas notre activité en Ukraine, mais nous allons quitter notre bureau», a déclaré à l'AFP la dirigeante du mouvement Anna Goutsol.
Un pistolet et une grenade avaient été saisis sur place par la police ukrainienne. Les Femen ont immédiatement crié au complot, dénonçant «une provocation». Ces dernières ont estimé que les armes avaient pu être introduites dans le bureau en l’absence de leurs membres, rapporte le Nouvel Observateur. Anna Goutsol, une des fondatrices du mouvement, a souligné que même avant l’incident, «il n'était plus possible de travailler dans le bureau, où on était tout le temps sous écoute des services spéciaux».
Les Femen dans l’œil du cyclone en Ukraine
Après cette découverte, la police a ouvert une enquête pour possession illégale d’armes, un chef d’accusation passible de cinq ans de prison, précise l’AFP. Aucune militante n'a encore été inculpée, selon le porte-parole de la police de Kyiv Igor Mikhalko.
Très médiatisées en France, les Femen sont aussi dans l’œil du cyclone du côté de l’Ukraine. Trois militantes ukrainiennes du groupe, qui s’apprêtaient à manifester contre la visite de Valdimir Poutine dans le pays, avaient été interpellées à Kyiv. La dirigeante agressée lors de cette manifestation avait accusé les services spéciaux russes et ukrainiens d’être à l’origine des incidents.
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Via: newsring.fr
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