La cour d'appel de Paris a relaxé jeudi huit membres du mouvement Femen pour la dégradation d'une cloche de Notre-Dame de Paris en 2013. Les activistes avaient déjà été relaxées en septembre 2014 en première instance, mais le parquet avait fait appel.
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L'avocat général avait requis leur condamnation à des amendes de 1000 euros chacune pour dégradations légères. Une neuvième prévenue est décédée depuis le premier procès.
Le 12 février 2013, à l'occasion du renoncement du pape Benoît XVI, les militantes avaient fait irruption à l'intérieur de la cathédrale parisienne aux cris de «Pope no more» et «Homophobe, dégage» pour réclamer la fin de la papauté, en plein débat sur le mariage homosexuel en France.
Elément intentionnel du délit pas constitué
Elles avaient notamment fait tinter avec des morceaux de bois trois des nouvelles cloches déposées provisoirement sur un socle dans la nef de la cathédrale.
Les manifestantes avaient été bousculées par le service d'ordre, dont trois membres ont été condamnés en première instance à des amendes. Jeudi, la cour d'appel de Paris a relaxé l'un des trois surveillants et a confirmé la condamnation des deux autres à des amendes avec sursis.
En première instance, le tribunal avait estimé qu'il était impossible de savoir si la dégradation constatée sur l'une des cloches était de leur fait, et jugé que l'élément intentionnel du délit n'était pas constitué, les militantes ayant entouré leurs bâtons de feutrine pour ne pas créer de dommage.
(nxp/ats)
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