Paris- Le monde a découvert en 2008 les Femen, un groupe contestataire féministe fonde a Kyiv. Luttant pour les droits des femmes, les Femen ont été parfois réprimées avant d'essaimer à travers le monde avec des groupes qui se sont constitués un peu partout comme au Brésil, en Australie ou en France.
Réfugiée à Paris, Inna Shevshenko compte parmi cette nouvelle vague militante et travaille a réunir les féministes de la quatrième génération. Il y a peu, les Femen parisiennes recevaient un groupe de Tunisiennes intéressées par les méthodes d'action du groupe "sextremiste" d'origine ukrainienne.

Fortes de leurs slogans " Nos seins sont nos armes" ou " Sors, déshabille-toi et gagne", les militantes Femen en France ont ouvert un camp d’entraînement international (tout ce qu'il y a de pacifique, rassurez-vous!) et se sont installées dans les locaux du Lavoir moderne parisien ou elles reçoivent des militantes de tous horizons.
Des actions Femen seraient ainsi prévues en Tunisie et pourraient avoir lieu prochainement. Elles promettent d’être spectaculaires et devraient impliquer aussi bien des Tunisiennes que des adhérentes internationales de ce mouvement luttant pour l' abolition du patriarcat.

Par ailleurs, à la permanence parisienne des Femen, un groupe de Tunisiennes est en voie d'adoubement alors que les responsables du mouvement ont pris leurs distances avec d'autres groupes envisageant d'agir sous leur label, mais les seins couverts.

Comme quoi, après la vague de Harlem Shake et les bottes de persil sur la place publique, des formes inédites de lutte et de résistance à l'oppression sont en train de voir le jour en Tunisie. Et comme presque toujours, les femmes sont à la pointe du combat culturel, social et politique.

Comment réagira la société tunisienne à une manif Femen désormais possible dans nos murs? La question devrait se poser dans un avenir proche, car selon l'antenne française du mouvement, des actions seraient imminentes.

Via: webdo.tn

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