Le coup d’éclat du 23 avril face à Mgr Léonard a fait mouche! En attaquant le primat de Belgique, seins nus et armées de bouteilles d’eau bénite lors d’un colloque sur le blasphème à l’ULB, les Femen belges ont frappé fort. Toute la presse nationale a relayé cette première opération coup de poing, ce qui assuré au groupe une visibilité énorme, totalement inattendue.
« Nous avons été étonnées par le nombre de réactions, par l’enthousiasme des uns et la virulence des autres », assure la Française Margo Fruitier, qui a lancé le mouvement féministe aux seins nus dans nos frontières. Quelques heures après l’attaque à l’eau bénite, relayée immédiatement en images sur les sites internet, les jeunes femmes s’interrogeaient sur les réactions que tout cela allait provoquer. Comme Aurore (38 ans), informaticienne dans l’administration à Bruxelles, qui a immédiatement été appelée par sa conformiste de maman, visiblement exaspérée. Pour Margo, étudiante dans une école de cinéma à Bruxelles et féministe engagée, la réaction n’a pas tardé : « Je travaillais comme étudiante dans un bistrot. Je suis sûre qu’ils ne m’appelleront plus mais ça n’a pas d’importance car ce n’était pas le boulot de ma vie!»
Des recrues De Liège et de Tournai
Par contre, le mouvement fait des émules. Elles étaient neuf le jour de leur première opération chez nous. Elles sont désormais dix. Elles sont Wallonnes (essentiellement), Bruxelloises et flamande, étudiantes, future prof de français, punk, transsexuelle, d’origine belge ou arabe, timide ou médiatique : elles ont de 20 à 38 ans et sont donc toutes différentes.
Elles vont accueillir trois nouvelles candidates sextrémistes la semaine prochaine : une Flamande, une Liégeoise et une Tournaisienne, prêtes à manifester seins nus au nom des femmes, de la tolérance et contre les extrémismes. « Nous les accueillerons dans quelques jours pour voir leur motivation », précise Margo. «
Nous nous réunissons une ou deux fois par semaine à Bruxelles, dans un endroit secret. Nous parlons politique, philosophie, économie, de nos recherches et de nos lectures. Nous faisons aussi une demi-heure de sport ensemble, pour être en forme, mais aussi pour assurer la cohésion morale de notre groupe. »class="macro" displayname="PUCE" name="bullet"
Via: nordeclair.be
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