L’ex-femen Amina bientôt devant le tribunal

Mercredi soir, l’ex-Femen Tunisienne Amina a été placée en garde à vue. Selon une source judiciaire contactée par l'AFP, elle se serait bagarrée avec un couple dont « la femme portait le voile ». Relâchée jeudi soir, elle devra comparaître au tribunal correctionnel de Paris pour « violences en état d'ébriété », selon l'AFP.

Alors qu’elle se promenait avec un ami près de la place de la Bastille à Paris, mercredi soir, l’ancienne Femen aurait insulté une femme voilée croisée dans la rue, ce qui aurait déclenché une rixe entre les deux couples.

Selon son avocat, Amina aurait été insultée

Interrogée par les policiers ce jeudi matin, l’ancienne Femen a contesté cette version des faits. Selon son avocat, Martin Pradel, Amina ne serait en rien à l’origine de la rixe. « Amina est sortie avec deux de ses amis pour aller boire un verre. En allant ensuite au Mc Donalds, elle aurait croisé un groupe de personnes, composé d’un homme et d’une femme. L’homme a insulté Amina, la traitant de p*** en arabe », nous a-t-il expliqué. Après un échange d’insultes, les deux groupes se seraient séparés. « Un quart d’heure plus tard, en sortant du Mc Donalds, elle a reçu un coup de poing au visage. Elle n’a absolument pas compris ce qui se passait », poursuit son avocat, qui affirme que les deux personnes rencontrées quelques instants plus tôt étaient revenues, cette fois accompagnées de trois ou quatre personnes.

Alertés, les policiers et les pompiers sont arrivés sur place. Amina et son ami, également blessé, ont été interpellés avant d'être placés en garde à vue pour « violences volontaires » au commissariat du XIe arrondissement de Paris. « Amina a affirmé qu’elle n’avait rien compris et qu’elle n’avait jamais donné le moindre coup », soutient Me Pradel.

Déjà placée en garde à vue pour « dénonciation d'un délit imaginaire »

En juillet dernier, Amina avait déjà été placée en garde à vue, cette fois pour une tout autre affaire. La jeune militante avait affirmé qu’elle avait été agressée par un groupe d’hommes qui l’avaient menacée de viol, puis lui avaient rasé les sourcils et la tête. Ce récit, qu’elle avait relayé sur sa page Facebook, avait été mis en doute par les autorités et Amina avait été placée en garde à vue pour « dénonciation d'un délit imaginaire ». En octobre prochain, elle devra se présenter devant un officier de police judiciaire afin de faire la lumière sur cette affaire. Elle pourrait ensuite être jugée par le tribunal correctionnel de Paris.

Un maire espagnol s’excuse après des propos choquants sur le viol

 

Ces propos ont scandalisé la classe politique espagnole. Dans un entretien diffusé jeudi sur la radio espagnole Onda Cero, le maire de Valladolid (centre de l’Espagne), Francisco Javier Leon de la Riva a tenu des propos chocs sur le viol. Provoquant une vague d’indignation, il a rapidement du présenter ses excuses, explique le site du « Figaro ».

 

« J'ai certaines réticences à entrer dans un ascenseur » avec une femme seule, a d’abord déclaré le maire conservateur. Et de poursuivre : « Imaginez que vous entrez dans un ascenseur et qu'il y a une fille qui veut vous nuire, qui entre avec vous, arrache son soutien-gorge et sa jupe et sort en criant en disant que vous avez tenté de l'agresser ».

 

« Alimenter le spectre des fausses accusations » 

 

Sous entendant que de nombreuses femmes mentaient lorsqu’elles disent avoir été victimes d’un viol ou d’une agression sexuelle, Francisco Javier Leon de la Riva a provoqué un tollé. La Secrétaire chargée de l'égalité au parti socialiste espagnol (PSOE), Carmen Monton a ainsi accusé l’homme politique d’« alimenter le spectre des fausses accusations » de viols et de « manquer de respect envers les femmes ». Et de préciser : « Seules 0,01% des plaintes pour violences machistes sont fausses ». Rapidement, Francisco Javier Leon de la Riva s’est exprimé. Il a notamment affirmé que  ses propos avaient été « mal interprétés ». Il a par ailleurs présenté ses excuses « à ceux qui ont été offensés ».

 

L’Espagne connaît actuellement une polémique au sujet des conseils publiés sur le site du ministère de l'Intérieur et destinés aux femmes pour éviter les viols, ajoute le site du « Figaro ». Cette liste recommande par exemple « d'envisager d'acheter un sifflet pour éloigner les agresseurs » et « d'éviter d'entrer dans un ascenseur quand il est occupé par un inconnu ». Le ministère conseil également aux femmes vivant seules de « fermer les rideaux la nuit pour éviter les regards indiscrets ». Des conseils que dénoncent les femmes politiques de gauche. La Secrétaire chargée de l'égalité au parti socialiste, Carmen Monton a notamment dénoncé « une façon de faire peur, de culpabiliser les femmes et d'éviter les responsabilités ».  Le ministère de l'Intérieur s’est justifié en expliquant à l’AFP que cette liste était en ligne « depuis au moins dix ans ». Et a demandé à la police « d'actualiser ses conseils » pour être plus en phase avec « l'époque actuelle ».

Via: elle.fr


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