Le 30 mai, Amina Sbouï, condamnée à 150 euros d’amendes pour port illégal d’un aérosol lacrymogène, a été maintenu en prison dans l’attente d’un nouveau procès pour « atteinte aux bonnes moeurs et profanation de cimetière », délits passibles de six mois et deux ans de détention.
Le 5 juin, le procès des militantes des Femen pour « outrage publlic à la pudeur et atteinte aux bonnes mœurs » s’est terminé par un report le 12 juin et le refus de leur mise en liberté conditionnelle. Ce renvoi est, en quelque sorte, une réponse positive aux demandes des salafistes de se porter partie civile.
Nous, militantes de la Marche Mondiale France, condamnons le maintien en prison de ces 4 activistes du mouvement Femen et l’aggravation des chefs d’accusation, porte ouverte à des peines beaucoup plus lourdes.
Manifester pacifiquement pour une cause, celle des droits des femmes tunisiennes en l’occurrence, ne peut en aucun cas conduire en prison.
Nous demandons donc leur libération immédiate et leur exprimons notre solidarité dans ces moments très difficiles.
Amina devait poursuivre ses études en France. Nous demandons au gouvernement français, à Laurent Fabius et à Najat Vallaud Belkacem de faire en sorte qu’elle le puisse et d’œuvrer à la libération des 4 Femen.
Paris le 5 juin 2013
Via: solidaires.org
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