Plusieurs personnalités réclament l’interdiction de l’organisation catholique intégriste.
Les fondamentalistes catholiques de Civitas sont dans la ligne de mire. Après l’agression, dimanche, de journalistes et de militantes des Femen à la manifestation contre le mariage pour tous, plusieurs personnalités ont réclamé l’interdiction de Civitas. D’autres demandent l’interdiction du GUD, groupuscule d’extrême droite. « Civitas, qui sème la haine par ses manifestations, doit être dissous. Trop, c’est trop », affirme Ian Brossat, président du groupe PCF-PG au Conseil de Paris.
De son côté, le Mouvement des jeunes socialistes a appelé à la dissolution du GUD, à qui il attribue les agressions. « Le GUD, proche du Front national et connu pour ses actions ultraviolentes, n’hésite pas à ajouter la brutalité physique à l’homophobie, l’intolérance et la haine des intégristes de Civitas », a-t-il poursuivi dans un communiqué.
Eddie Aït, secrétaire national du PRG, a également réclamé la dissolution de Civitas, affirmant que cette agression « l’inquiétait au plus haut point ». « Le mouvement Civitas doit être dissous, comme la loi l’autorise », a-t-il souligné.
Dimanche, la porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem, a prévenu qu’il n’y aura « aucune tolérance » à l’égard des violences de l’extrême droite.
Via: humanite.fr
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