Déménageront ? Déménageront pas ? Le mouvement féministe des Fémen saura ce lundi s’il peut rester dans son QG de Clichy (Hauts-de-Seine) ou s’il doit faire ses valises et chercher un nouveau local. Le tribunal d’Asnières, saisit par le Syndicat interdépartemental pour l'assainissement de l'agglomération parisienne (SIAAP), propriétaire de l’usine de traitement des eaux qu’occupent les militantes depuis novembre 2013, doit en effet rendre sa décision.  

Chez les militantes aux seins nus, on est parés à toutes les éventualités, la meilleure, comme la pire. "On garde espoir, même si rien ne dépend de nous", philosophe Inna Shevchenko, la leader des Femen en France, contactée par metronews.

"Le propriétaire des lieux veut que nous partions, mais nous ne savons pas pourquoi", assure-t-elle, tout en supputant des raisons "politiques". D’après le SIAAP, les locaux de l’usine où les Femen ont élu domicile à l’automne dernier, vides depuis des mois, doivent être détruits pour laisser place à un nouveau projet ; la présence de ces dernières freinerait l’avancée du projet.

Aucune solution de repli pour les Femen

Si lundi la justice prononce leur expulsion – 7 jeunes femmes y vivent. Le QG accueille en outre réunions et séances d’entraînement – Inna Shevchenko explique que les Femen s’y plieront : "On ne va pas faire de comédie". Pour aller où ? Les militantes n’ont pas de solution de secours : "A l’heure actuelle, nous n’avons aucun autre endroit où aller", souligne Inna Shevchenko qui craint de se retrouver à la rue. "Nous allons tout faire pour rester". Par ailleurs, elles envisagent de demander de l’aide à Anne Hidalgo, la maire de Paris.

Et retourner ainsi à Paris ? Avant d'être à Clichy, les Femen occupaient depuis septembre 2012 des locaux au-dessus dans un théâtre associatif dans le 18e arrondissement de Paris. Un lieu qu’elles avaient dû quitter après un incendie.

Via: metronews.fr

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