Et voilà que le procès des Femen, qui devait se tenir hier, est encore repoussé ! Cela fait maintenant plus d’un an que les hystériques exhibitionnistes ont profané Notre-Dame de Paris, mais ça peut bien attendre encore un peu…
Autant une gamine de 35 kilos qui jette une canette vide à la fin d’une manif sur 30 CRS bottés et casqués, ça vaut bien une comparution immédiate, autant une profanation d’église, il vaut mieux attendre d’être bien sûr de ce que l’on fait, hein.
En septembre, le procès avait été repoussé pour attendre l’issue de l’enquête portant sur les conditions de leur expulsion de la cathédrale. Cette fois-ci, c’est parce que leur avocat avait demandé le renvoi du procès – peut-être n’a-t-il pas encore trouvé comment défendre l’indéfendable – et parce qu’un des vigiles de Notre-Dame, actuellement à l’étranger, n’a pu être convoqué.
Pourquoi le vigile ? Parce que la semaine dernière, trois d’entre eux ont appris qu’ils étaient poursuivis pour violences, après l’expulsion « un peu rude » des activistes. Neuf folles furieuses font irruption dans la cathédrale les seins nus couverts d’insultes, s’attaquent aux cloches flambant neuves, insultent le pape… mais ils auraient quand même pu leur demander gentiment de sortir, les monstres. Au lieu de ça, ils ont retroussé leurs manches et poussé les furies fermement vers la sortie, aussi choqués de ce qu’ils venaient de voir que – sans doute – déterminés à leur faire passer l’envie de recommencer.
Résultat : une des Femen a eu une dent cassée et s’est fait tirer par les cheveux… Il faut savoir ce qu’on veut, à la fin ! Quand on déclare la guerre au masculin, que l’on verse dans le « sextrémisme » et que l’on provoque des agents de sécurité comme un bonhomme, on ne vient pas pleurer parce qu’on s’est fait tirer les cheveux !
Mais c’est peut-être Caroline Fourest qui leur a glissé l’idée de la pleurniche, elle qui voulait absolument montrer son unique « bleu » sur un plateau télé, preuve irréfutable qu’une bonne demi-douzaine de néonazis lui avaient sauté dessus à pieds joints… Bref, en attendant que les stéréotypes soient complètement déconstruits, une femme reste une femme et la justice a décidé qu’on ne leur tirait pas les cheveux impunément ; passons…
Le procès se tiendra donc le 9 juillet prochain, en espérant qu’une canicule inopinée ne le repousse pas à l’hiver suivant…
D’ici là, les Femen vont pouvoir plancher pour répondre aux mille accusations qui pleuvent de toutes parts… Celle d’abord d’une ancienne militante qui a décidé d’écrire un livre pour dénoncer une « organisation dictatoriale », celle du député Georges Fenech qui demande à la MIVILUDES de dissoudre un mouvement « aux pratiques sectaires », celle de l’AGRIF qui appelle également à leur dissolution, et celles enfin des Français de plus en plus nombreux à ne plus supporter leurs actions aussi violentes que pitoyables.
Via: bvoltaire.fr
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