Trois militantes Femen ont donné, comme à leurs habitudes, de la voix et du spectacle lors d'une phase d'interrogatoire au Parlement de la province québécoise. « Raviver la scène artistique et l'échiquier politique », voici comment le mouvement Femen décrit lui-même son activisme. Cette fois, il s'agit de dire NON au maintien de symboles religieux au sein de bâtiments étatiques. Quelques militantes Femen du Québec se sont invitées au débat parlementaire en dénonçant l'existence de Crucifix dans ce lieu. Et leur sortie est grandement saluée par des femmes spécialistes du droit et/ou de la sociologie.
« Crucifix décalisse » dixit les Femen
Répondant à une question de Jean-Marc Fourier, Pauline Maurois a été interrompue par l'entrée en scène de trois Femen. Deux d'entre-elles se sont rapidement fait entendre pendant une trentaine de secondes avant d'être maîtrisées par les forces de l'ordre. Une troisième a alors renchérit sous les regards amusés de certains députés. Mais le message est bel et bien passé : « non au crucifix à l'Assemblée ». Pour elle, l'ingérence de la religion dans l'Etat est un manquement qu'il convient de dénoncer et non honorer comme s'il s'agissait d'un patrimoine historique.
Une sortie saluée par des femmes spécialistes de sociologie et/ ou de droit
Même si elles ne partagent pas vraiment l'idéologie nudiste des Femen, trois femmes maîtrisant le droit et la sociologie, trouvent que cette incursion au Salon bleu est appropriée.
L'avocate Me Louise Langevin trouve cette sortie « intéressante » et voit dans l'engagement de ces « féministes » une relève assurée pour la cause féministe.
La professeure en sociologie, Diane Lamoureux souligne que l'action des Femen n'est pas mauvaise en soi puisqu'elle permet de dire que dire, notamment aux politiques, que « tout n'est pas réglé ».
Prenant carrément fait et cause pour ces activistes, Martine Delvaux, romancière et professeure en littérature, qualifie de Misogynie toute condamnation de l'action de ces Femen québécoises. Pour elle, il est surprenant que les gens se plaignent qu'elles s'illustrent pour un but politique alors que ces mêmes personnes se plaisent à voir les femmes s'illustrer dans des endroits peu recommandables.
Lorsqu'on comprend l'étendue du financement occulte des Femen, on réfléchit par 2 fois avant de défendre ainsi ces activistes qui sont vraisemblablement manipulées par des gens tapis dans l'ombre et qui font la loi dans la sphère de l'argent.
Des crucifix également dénoncés par Doc Mailloux
Bien qu'il n'ait pas encore porté plainte contre la présence de 2 crucifix placés dans les salles d'audience 224 et 220 du tribunal de Trois-Rivières, le psychiatre Doc Mailloux, de son vrai nom Pieere mailloux, se dit volontaire pour procéder à leur décrochage. Pour l'heure, il se contente de comprendre l'histoire de leur entrée dans ce haut lieu de l'État.
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Via: libertalia.org
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