Pendant que la première ministre Pauline Marois répondait à une question, les trois femmes se sont dévêtues et ont crié leur opposition au maintien du crucifix au Salon bleu de l'Assemblée nationale.
Elles ont été escortées à l'extérieur de la Chambre où des agents de sécurité ont procédé à leur identification, puis à leur arrestation. Elles ont été relâchées en fin d'après-midi et une enquête permettra de décider si des accusations seront portées.
La page Facebook du groupe fait état du «souvenir douloureux» que représente le crucifix, «spécialement pour les femmes». «Ce renouvellement du pacte entre l'Église et l'État n'est en rien un patrimoine à honorer, est-il écrit. Non à un gouvernement qui accepte la présence religieuse en son sein! Oui à la laïcité de l'État!».
S'il arrive à l'occasion que la période de questions soit perturbée par des manifestants plus audacieux, ce type de protestation semble être une première.
Interrogé à la sortie, le ministre responsable de la Charte québécoise de la laïcité, Bernard Drainville, s'est contenté d'une blague: «C'était clairement ostentatoire».
Via: lapresse.ca
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