Stop au timbre des Femen !

Vous êtes la porte-parole du collectif Ensemble pour le bien commun, qui mène aujourd’hui l’offensive contre le timbre à l’effigie d’Inna Shevchenko, la leader des Femen. Pouvez-vous nous présenter votre collectif ?

Ensemble pour le bien commun est parti d’une initiative toute simple. Les débats sur la loi Taubira ont agi comme un catalyseur pour notre réflexion. Au début, nous étions une douzaine à former un groupe de discussion sur Internet. Les participants cherchaient avant tout à aiguiser leur réflexion.

Dans un second temps, la mise à l’écart de la parole des opposants au « mariage homosexuel » a élargi le champ de notre réflexion. Il nous semblait que le vivre ensemble était menacé. Nous avons, par exemple, très mal pris que les opposants à la loi soit accusés d’homophobie, d’autant que cet anathème a fait perdre de vue le vrai problème, à savoir le conflit de droit. Nous souhaitons que la discussion puisse avoir lieu, entre opinions divergentes, pour servir le bien commun.

Notre agora s’est alors élargie, et nous sommes aujourd’hui plus d’une centaine à essayer de faire un travail de veille et à être des lanceurs d’alerte, en tant que simples citoyens.

Le 5 février, vous avez fait porter une adresse au président de la République, lui demandant de retirer le timbre à l’effigie d’Inna Shevchenko. Vous avez aussi lancé une pétition sur citizengo, qui a déjà recueilli plus de 20 000 signatures, pour exiger le retrait de ce timbre. Pourquoi vous attaquer à ce timbre ?

Avoir choisi ce timbre est une faute politique. Un symbole de la République, censé nous réunir tous, est confisqué par un groupe militant puisque l’auteur du timbre est Olivier Ciappa, militant LGBT. De plus, choisir, comme égérie de la République, la chef de file de ce mouvement, est une provocation d’un cynisme insupportable, comme pour dire : « Nous sommes assez forts pour cela ». Les Femen sont aussi ouvertement christianophobes. Or, lors de sa visite au pape, François Hollande a déclaré qu’il traitait de manière égale toutes les attaques contre les religions. Nous avons voulu le prendre au mot.

Comment ont réagi les Femen ?

Les Femen ont fait paraître deux lettres, qui sont consultables sur leur page facebook, où elles écrivent qu’elles ont honte de la France, et menacent même François Hollande. Ce n’est même plus une attaque contre les catholiques, mais contre le République elle-même. Il faut faire cesser cette situation ridicule !

Quelle réponse avez-vous reçue de la part du gouvernement ?

Aucune ! Cela fait neuf jours que nous avons adressé notre demande à François Hollande, et Valérie Boyer (députée UMP) a déposé une question écrite au gouvernement, et nous n’avons eu aucun retour, ni direct ni indirect. Parallèlement, une partie de notre lettre a été publiée dans une tribune du Figaro. Je ne comprends pas ce silence, notre gouvernement est autiste et refuse le dialogue sur des sujets qui le mettent en difficulté. Il semble même que la démocratie directe le met mal à l’aise ! Si François Hollande devait s’emparer du sujet, il serait obligé de reconnaître qu’une faute politique a été commise. Il préfère se murer dans le silence. Mais si le mutisme continue, nous envisageons de mener une action en justice devant les tribunaux administratifs.

Via: famillechretienne.fr


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